L�Etat r�cup�rera le foncier industriel attribu� par d�cision administrative mais qui n�a toujours pas �t� utilis�. La loi de finances 2012 devra instituer l�assise l�gale � cette op�ration. C�est ce qu�a indiqu� jeudi, au S�nat, le ministre de l�Industrie, de la Petite et Moyenne entreprise, Mohamed Benmeradi. Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - Le gouvernement a retenu de cr�er d�ici cinq ans 36 nouvelles zones industrielles conformes aux standards internationaux. Il mobilisera, pour ce faire, 8 000 ha, a indiqu� jeudi, au S�nat, le ministre de l�Industrie, de la Petite et Moyenne entreprise, Mohamed Benmeradi. Echaud� par les rat�s nombreux de la politique industrielle telle que d�finie dans les ann�es pass�es, notamment en mati�re de cr�ation de zones industrielles et d�activit�s, le gouvernement semble s��tre �veill� � la n�cessit� de faire mieux et autrement. Jusque-l�, pas moins de 22 000 ha ont �t� d�gag�s pour abriter les 77 zones industrielles et d�activit�s. Les investissements n�ont pas suivi, du moins pas dans les proportions attendues. La plupart des zones industrielles et d�activit�s se sont d�t�rior�es, apr�s que l�Etat eut cess� dans les ann�es 1990 d�apporter son aide. Ce n�est qu�en 1998 qu�il a entrepris de r�orienter son effort vers la r�habilitation desdites zones. En tout, il a accompli 160 op�rations de r�habilitation avec un co�t global de 28 milliards de dinars. Le plan quinquennal 2010- 2014 retient un budget suppl�mentaire de plus de 19 milliards de dinars. Ceci pour, principalement, l�am�nagement de 36 nouvelles zones industrielles, selon les normes internationales. L�objectif �tant que ces zones puissent �tre attractives et attirent les investisseurs qui n�ont de cesse de se plaindre du probl�me, �pineux, il faut le redire, de l�acc�s au foncier industriel. C�est �galement dans cette perspective de facilitation de l�acc�s aux terrains d�assiette d�di�s � l�investissement dans les PME et PMI que le gouvernement a confi� aux walis la gestion de 1 000 ha de foncier industriel suppl�mentaires. Par ailleurs, l�Etat a d�cid�, selon Benmeradi, de r�cup�rer le foncier industriel attribu� par actes et d�cisions administratifs mais qui n�a pas �t� utilis�. Cette d�cision sera rendue effective dans le cadre de la loi de finances 2012. La firme BMW s��tablira � Guelma Si le projet d�usine de montage de voitures en Alg�rie du constructeur fran�ais Renault reste toujours hypoth�tique, il est, en revanche, de fortes probabilit�s de voir d�barquer la firme allemande BMW. Seulement, ce n�est pas pour monter des bolides haut de gamme mais pour la construction de cyclomoteurs au niveau du complexe de fabrication de cycles et de cyclomoteurs de Guelma. C�est ce qu�a indiqu� jeudi le ministre de l�Industrie qui a fait part d�un projet de partenariat alg�ro-allemand avec le minist�re de la D�fense nationale pour la cr�ation d�une joint-venture de construction de cyclomoteurs. �Les n�gociations sont en cours avec le groupe BMW qui a montr� un int�r�t pour le projet�, a indiqu� Benmeradi, pr�cisant que ce partenariat int�resse la direction des industries militaires du minist�re de la D�fense nationale et la firme allemande. Reprise des n�gociations avec Renault en octobre Avec le constructeur automobile fran�ais, Renault, qui a eu � faire part de son int�r�t � investir dans le montage de v�hicules en Alg�rie, le ministre de l�Industrie a affirm� que les n�gociations reprendront en octobre prochain, rappelant que la derni�re r�union entre les deux parties remonte � juin dernier. Le projet Renault, rappelons-le, est estim� � 1 milliard d�euros et porte sur la production de 150 000 v�hicules par an en Alg�rie. Etat-ArcelorMittal, l�aventure continue Le ministre de l�Industrie a confirm� jeudi la reconduction du contrat de partenariat entre l�Etat et ArcelorMittal. Benmeradi a expliqu� que le g�ant mondial de l�acier est �arriv� � un moment o� il doit d�cider de faire investissement compl�mentaire. Comme nous sommes partie prenante de la soci�t�, l�Etat a d�cid� de continuer l�investissement d�autant que c�est une production tr�s importante pour l��conomie nationale�. Rappelons que ArcelorMittal a sign� en 2001 une convention de partenariat et d�investissement avec l�Etat alg�rien. La convention expire en octobre 2011. �Etant donn� que c�est la seule soci�t� qui produit de l�acier, nous envisageons de faire d�autres investissements dans l�aci�rie, bien que l�investissement dans ce domaine n�cessite 4 � 5 ann�es�, a d�velopp� Benmeradi. S. A. I. EFFACEMENT DES DETTES DES AGRICULTEURS Dossier d�finitivement clos L�effacement des dettes des agriculteurs a �t� remis au go�t du jour, jeudi, au S�nat. Rachid Bena�ssa a d� s�expliquer, une fois de plus, sur un dossier qui poursuit de faire couler de l�encre et de la salive. �Le dossier est clos�, a-t-il indiqu�, en r�ponse � un s�nateur qui s�est int�ress� au dossier. �77 479 agriculteurs ont b�n�fici� de l�effacement de leurs dettes. Ce qui a co�t� au Tr�sor public 36 milliards de dinars, dont 19 milliards pour couvrir les cr�dits Badr et 16 milliards de dinars pour couvrir les cr�dits de la Caisse nationale d�aide � l�agriculture�, a sp�cifi� Bena�ssa. Le ministre a, par ailleurs, r�v�l� que 500 000 agriculteurs ont rembours� leur cr�dit de campagne R�fig octroy� lors de la saison 2010, ce qui �quivaut � un taux de remboursement national de 90%. Ces cr�dits ont atteint les 20 milliards de dinars. Enfin, s�agissant de la campagne c�r�ali�re 2010-2011, le ministre a fait cas d�un bilan d�finitif de 42 millions de quintaux. S. A. I. FORMATION PROFESSIONNELLE Cr�ation d�un observatoire national Le ministre de la Formation professionnelle, El Hadi Khaldi, a indiqu�, jeudi, au S�nat, qu�un projet de d�cret ex�cutif portant cr�ation de l�observatoire national de la formation et de l�enseignement professionnels est au niveau du secr�tariat g�n�ral du gouvernement. Cet observatoire a �t� pr�vu, a pr�cis� le ministre, dans le cadre de la loi d�orientation de la formation professionnelle adopt�e en 2008. Citant une r�cente �tude de l�ONS, le ministre a soulign� que 87,5% des dipl�mes des centres de formation s�int�grent ais�ment dans le march� de l�emploi, contre seulement 12% qui trouvent des difficult�s d�insertion dans la vie active. Pour lui, ces derniers suivent des fili�res qui n�offrent pas de perspectives d�embauche, tant ces sp�cialit�s ne sont pas sur le march� du travail. Aussi, le ministre pr�conise- t-il des programmes de formation selon la demande. Cette r�orientation a fait l�objet d�une instruction du Premier ministre. Khaldi a fait �galement savoir que pour am�liorer la formation, il a �t� d�cid� la cr�ation d�une commission charg�e de l�examen de l�orientation, en collaboration avec le minist�re de l�Education nationale.