Le MSN sombre dans la protesta. Apr�s les f�d�rations de cyclisme, de karat� et de handball, le mouvement de retrait de confiance s��tend aux courts de la F�d�ration alg�rienne de tennis. Son pr�sident, Abdelhalim Azzi, est pri� par ses pairs du bureau f�d�ral de passer la main. Tout simplement. Dans la lettre adress�e au ministre de la Jeunesse et des Sports, le 15 octobre dernier, les neufs membres du BF expliquent leur ras-le-bol. Ceux-ci reprochent � leur �pr�sident� son manque de coop�ration, de communication et de concertation. Ils le font savoir d�ailleurs � M. Djiar dans une motion o� ils font part de leur �inqui�tude quant � l�avenir de la discipline�. Aux yeux de ses membres f�d�raux, M. Azzi est coupable �d�agissements graves (..) qui portent atteinte au fonctionnement des activit�s f�d�rales, par des engagements des instances f�d�rales sans aucune consultation des membres f�d�raux, en n�gligeant les orientations et les objectifs de d�veloppement de la discipline et des f�d�rations sportives alg�riennes �, lit-on encore dans la lettre adress�e au MJS. A leurs yeux, l�actuel premier responsable de la FAT agit en solo en prenant des �d�cisions h�tives�, sans consulter ses proches collaborateurs. Ce qui semble instaurer un climat de m�fiance entre lui et les membres du BF qui le font savoir aussi bien aux membres de l�AG qu�� la tutelle. �Afin d��viter de sombrer dans la lutte des clans, nous, membres du bureau f�d�ral, suite � la situation de rupture entre les membres du bureau f�d�ral et le pr�sident de la FAT r�sultant du climat de suspicion et de manque de confiance (�), avons pris la d�cision de solliciter votre intervention afin de d�bloquer la situation�, pr�cise-t-on de m�me source. Les signataires de la lettre (Attaba Abdelkader, Benybka Mansour Aziz, Lazar Mohamed, Belbatibiamar Abdelouahab, Ch�rifa Abderrahmane, Benmebarek Abdelkrim, Gouacem Noureddine, Cheghib Hocine ainsi que Mme Batouche Khokha) ne font aucune r�f�rence � l��tat g�n�ral de la discipline, mat�rialis� par les sorties calamiteuses de nos diff�rentes s�lections lors des comp�titions r�gionale et internationale. Tout porte � croire, pourtant, que cette lev�e de boucliers est la manifestation de la col�re affich�e par le MJS au lendemain des JA de Maputo o� nos tennismen ont paru �loin du niveau africain�. A un an du renouvellement des fins du mandat olympique des f�d�rations sportives, le mouvement de redressement s�acc�l�re. Touchera-t-il les super f�d�rations, � l�instar de la FAF ?