L��tat du complexe de proximit� des Ouadhias (Tizi Ouzou) laisse � d�sirer. Sur place, le constat est effarant : �boulement, absence de cl�ture, infiltrations des eaux us�es, non-am�nagement des espaces transform�s en d�charge publique avec tous ces tas de d�tritus, dont des canettes de bi�re, qui donnent une image chaotique de ce lieu cens� servir de cadre d��panouissement � la jeunesse. Unique complexe sportif qui compte cinq disciplines dans les arts martiaux, un club de football, toutes cat�gories confondues, mais aussi et surtout un club de judo, le plus performant au niveau national. C�est le meilleur club formateur dans cette discipline, une mention attribu�e par la F�d�ration nationale de judo depuis une dizaine d�ann�es, comme l�attestent les r�sultats du club. En d�pit de manques flagrants en mat�riel p�dagogique, notamment au niveau de la salle d�entra�nement qui n�cessite un r�am�nagement en urgence, des travaux de drainage au niveau du stade et de la salle pour les infiltrations, installation du gaz naturel et chauffe-bains, absence d�isoloirs, non-�quipement de l�infirmerie, absence d�extincteurs, non-conformit� du stade, absence de tribunes, l�aire de jeu d�pourvue de tuf, absence d��quipements pour l��clairage, le centre draine des centaines d�adh�rents de tous �ges qui se bousculent pour s�inscrire dansa les diff�rentes disciplines. Les performances en judo r�alis�es par le club qui a enfant� d�authentiques champions, � l�image de Mekzine Lynda, Latrous Le�la, Ouardane Rachida aux Jeux olympiques, aux Championnats du monde, aux Jeux africains o� elles ont �t� souvent prim�es en disent long sur l�engouement que suscite ce complexe o� la g�n�ration montante a aussi son mot � dire, � l�exemple de la jeune Asselah Sonia, 3e au Championnat du monde juniors 2010 et �galement �lue meilleure athl�te alg�rienne 2011, et Laouari Fatma, meilleur parcours parmi les cadets. Le club de judo qui domine les diff�rents Championnats d�Alg�rie n�a malheureusement pas la reconnaissance qu�il m�rite. Comble de l�ironie, le tatami de ces judokas n�est pas conforme aux normes avec ces accidents auxquels sont confront�s les athl�tes qui repr�sentent pourtant l�Alg�rie au niveau international. Ce tapis claquette dur de 2 cm d��paisseur est indigne de ces athl�tes, v�ritables bourgeons des sports martiaux. Ce club hupp� souffre �galement de l�absence de culture de sponsoring. A cela s�ajoutent �galement ces d�risoires subventions allou�es par les diff�rentes institutions au regard des objectifs trac�s par le responsable du complexe et pr�sident de l�association Judo Club des Ouadhias, Moukah Mourad, qui ambitionne d�aller tr�s loin compte tenu des performances de ses athl�tes. Au regard du r�le jou� dans le sport national par ce complexe, notamment par le club de judo le plus hupp� d�Alg�rie et d�Afrique, l�on se demande quand les autorit�s en charge de ce secteur se pencheront sur ces probl�mes en donnant � ces champions la reconnaissance qu�ils m�ritent.