Bien que usant de prudence avec des r�serves et des recommandations pour les prochains scrutins, la mission d�observation �lectorale de l�Union europ�enne des l�gislatives de jeudi dernier a, n�anmoins, tenu � qualifier le scrutin de �premier pas � approfondir� en pr�vision �d�un cycle �lectoral important� avec les �lections locales, le renouvellement d�un tiers du S�nat et l��lection pr�sidentielle de 2014. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Le chef de cette mission, Jos� Ignacio Salafranca, a affirm�, ce samedi, lors d�une conf�rence de presse, que �les �lections se sont d�roul�es de fa�on fondamentalement pacifique�, se d�fendant, en parall�le, d�avoir sign� un quelconque �ch�que en blanc� pour les autorit�s du pays. Il se fera, tout au long de ses interventions, prudent, notamment en ce qui concerne la transparence et la r�gularit� du scrutin. Surtout que les accusations n�ont pas manqu� le jour m�me des �lections pour se faire plus insistantes vendredi et hier samedi. Des accusations qu�il n�a ni confirm�es ni infirm�es, se contentant de dire �qu�il y a des crit�res additionnels de transparence par rapport aux pr�c�dentes �lections mais il y a des points auxquels il serait possible d�introduire d�autres crit�res de transparence�, ajoutant que la commission qu�il pr�side a propos� �la publication des r�sultats de tous les bureaux de vote� pour assurer, a-t-il dit, �la plus grande transparence de l�op�ration �. Evoquant la lancinante question du fichier �lectoral, qui a constitu� l�essentiel des d�bats, le chef de la mission d�observation �lectorale de l�UE a, une nouvelle fois, regrett� que le minist�re de l�Int�rieur n�ait pas r�pondu favorablement � leur sollicitation d�y acc�der. Ceci, bien que ce point qui constitue, a-t-il pr�cis�, �un �l�ment important dans la m�thodologie de travail �, figure �dans le m�morandum d�entente paraph� avant la venue de la mission�. Affirmant ne pas vouloir intervenir ou interf�rer dans le processus �lectoral qui �ob�it � la loi �lectorale du pays�, Salafranca a d�clar� que la mission qu�il pilote �ne partage pas les arguments du ministre de l�Int�rieur�. Des arguments, en fait, li�s au caract�re confidentiel des donn�es concernant les �lecteurs, que le d�partement de Daho Ould Kablia a avanc�s pour justifier son rejet de cette requ�te. Pour l�observateur en chef de l�UE, �l�acc�s au fichier national est la condition de base pour assurer une observation cr�dible. Ce que le fichier de wilaya mis � la disposition de l�UE ne permet pas�.