Dans un bref point de presse, organisé en fin d'après-midi de lundi au siège de la wilaya d'Oran, le chef de la mission d'observation électorale de l'UE, José Ignacio Salafranca, a tenu à souligner que le rôle de la délégation est d'observer le processus électoral et d'en évaluer le déroulement dans un rapport final comportant des recommandations pour l'amélioration des processus électoraux futurs : «Nous ne sommes pas là pour contrôler ou interférer dans le processus», a-t-il réaffirmé en souhaitant que le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales permette à la mission d'accéder au fichier électoral national : «Pour le moment, nous avons accès aux fichiers de wilaya et nous attendons de pouvoir consulter le fichier national», a-t-il souhaité en indiquant que cette question -par ailleurs soulevée par le mémorandum signé par l'UE et le gouvernement algérien- est primordiale dans la méthodologie d'observation de la mission. José Ignacio Salafranca a, en outre, estimé que la campagne électorale s'est déroulée «de façon pacifique» et sans incidents majeurs. Sur le plan des effectifs de la mission, José Ignacio Salafranca a indiqué qu'elle se composait de près de 150 observateurs provenant de 26 pays membres de l'Union européenne, de la Norvège et de la Suisse, qui, le jeudi 10 mai, devront se déployer à travers les 47 000 bureaux de vote : «Nous serons là jusqu'à la proclamation des résultats finals par le Conseil Constitutionnel et le traitement des éventuels recours.» La mission rendra son rapport final un mois plus tard.