La d�cision de renoncer � l�activit� politique partisane, �voqu�e par Mohamed Sa�d, attendra encore quelques jours. C�est le conseil national du PLJ (Parti de la libert� et de la justice), fond� il y a � peine deux mois par le candidat malheureux � la pr�sidentielle d�avril 2009, qui aura � trancher cette importante question. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Le bureau national du parti, r�uni ce jeudi en session extraordinaire convoqu�e par le pr�sident, a d�cid�, au bout de longs d�bats, de laisser la question � l�appr�ciation de cette instance souveraine entre deux congr�s du parti. �Les 100 membres du conseil national du parti se r�uniront les 1er et 2 juin prochain dans une session extraordinaire en vue de discuter sereinement du devenir du parti suite � la nouvelle donne induite par les r�sultats des derni�res l�gislatives�, dira M. Hemissi, membre du bureau national du parti et n�anmoins t�te de liste au niveau de la capitale. �Il est tout � fait normal que pareille d�cision li�e directement � l�avenir du parti soit remise entre les mains des membres de cette instance�, poursuivra notre interlocuteur. Une nouvelle donne dont Mohamed Sa�d dira, lors de sa conf�rence de presse de dimanche dernier, qu�elle �consacre la fermeture du champ politique national�. Il mettra en avant le score astronomique engrang� par l�ex-parti unique, sans, toutefois, s�appesantir sur la fraude �voqu�e par les autres formations politiques, sur le compte de la volont� du pouvoir au plus haut de son sommet, de se mettre en orbite en pr�vision du v�ritable enjeu politique que constitue la pr�sidentielle de 2014. Et les pr�mices d�une telle issue �taient d�j� palpables, dira encore Mohamed Sa�d, � travers les d�clarations des uns et des autres comme cette comparaison faite par le pr�sident de la R�publique du 10 mai au 1er Novembre 1954 ou encore cette autre de Bekhadem quand il affirmait en pleine campagne �lectorale que �le FLN cr�era la surprise�. Et pour une surprise, c�en est une pour les plus na�fs, nombreux, car pour les observateurs, dont justement le pr�sident du PLJ, ce n�en est pas une. �Car constituant plut�t la suite logique � tout le processus des r�formes politiques engag� tambour battant depuis une ann�e et dont l�issue est aux antipodes des vertus de davantage de d�mocratie, de libert�s qu�ont lui a pr�t�es�, reconna�tra-t-il. Et, d�ailleurs, les r�serves quant � l�opportunit� de prendre part � cette joute �lectorale, Mohamed Sa�d n�a pas manqu� de les �voquer � maintes reprises, loin avant ce rendez-vous l�gislatif. D�o� la participation limit�e � une trentaine de wilayas seulement, lui qui souhaitait un report de ces �lections de 6 mois au minimum � m�me �de permettre aux nouveaux partis de bien se pr�parer et d��viter, ainsi, les in�galit�s et les disparit�s d�avec les anciens partis plus pourvus et beaucoup mieux nantis�. Et le temps a fini par lui donner raison avec les maigres moissons r�colt�es par la plupart de ces nouveau-n�s avec, notamment, le sien, nul. Mais c�est plus les perspectives de l�action politique induites par ce scrutin que ce score qui ont fait na�tre chez Mohamed Sa�d et certainement parmi nombre des ses proches collaborateurs, l�id�e de dissoudre le parti. Ce que, donc, le conseil national du parti aura � �tudier dans quinze jours.