Le d�c�s de la diva Warda El-Djaza�ria a �t� largement �voqu� par les journaux �gyptiens qui ont qualifi� sa disparition de grande perte pour l'art dans le monde arabe. Dans un article intitul� �Adieu Warda�, le journal Al-Ahram a retrac� le parcours de cette cantatrice, rest�e attach�e � sa patrie malgr� l'�loignement, depuis son entr�e en �gypte en 1960, rappelant que la d�funte pr�parait un clip sp�cial pour le cinquantenaire de l'ind�pendance. De son c�t�, le journal Al-Akhbar a mis en exergue l'attachement de Warda � la vie, artistique notamment, malgr� le poids des ann�es et de la maladie. Le journal Al-Yaoum Sabei (septi�me jour) a, quant � lui, retrac� le parcours de la chanteuse qui a laiss� derri�re elle �une biblioth�que musicale�, fruit de sa collaboration avec les grands noms de la chanson arabe, comme Mohamed El Moudji, Ryad Essambati, Mohamed Abdelwahab et Baligh Hamdi. Warda �tait adul�e dans tout le monde arabe pour son grand c�ur, sa spontan�it� et sa modestie, m�me au summum de la gloire, poursuit le journal. De son c�t�, Al-Gouhouria a recueilli des t�moignages d'artistes et amis de la d�funte qui sont revenus notamment sur son c�t� humain et ses qualit�s. Pour sa part, le chanteur �gyptien Hany Shaker s'est dit tr�s attrist� par le d�c�s de Warda El-Djaza�ria qualifiant cette disparition de �grande perte pour l'art�.