L'�quipement d'une superficie de 1,2 million d'hectares pour la production de c�r�ales par syst�me d'irrigation d'appoint n�cessiterait un investissement de 150 milliards de dinars, selon une �tude r�alis�e par le Bureau national d'�tudes pour le d�veloppement rural (Bneder). Tenant compte d'un assolement biennal (c�r�ales-jach�re), l'�tude a d�gag� une superficie cible de 1,2 million d'ha � irriguer par le syst�me �conomiseur d'eau. �Nous avons �valu� l'estimation financi�re en mati�re d'�quipement � plus de 150 milliards de dinars�, a d�clar� le directeur du Bneder, Aboud Saleh Bey � l'APS. La Banque de l'agriculture et du d�veloppement rural s'est dite pr�te � accompagner un tel investissement. Le taux de rentabilit� de ce syst�me d'irrigation est estim� � 19% du montant d'investissement consenti, et ce, � partir de la troisi�me ann�e de mise en �uvre, selon cette �tude r�alis�e au profit du minist�re de l'Agriculture et du D�veloppement rural sur l'impact de l'irrigation d'appoint sur les rendements c�r�aliers. Cette �tude a d�couvert un potentiel de 2,4 millions d'ha possibles � irriguer � partir des eaux superficielles (barrages, retenues collinaires...) et souterraines. Sans recourir aux eaux souterraines, le Bneder a d�gag� quelque 655 200 ha � irriguer seulement avec les eaux superficielles existant au nord du pays. Les calculs ont �t� faits sur la base de la carte d'occupation du sol et celles des eaux conventionnelles. Sur les 3,3 millions d'ha r�serv�s � la culture c�r�ali�re, 95 000 ha seulement sont �quip�s en moyens d'irrigation d'appoint. Cette �tude a pris en consid�ration les contraintes climatiques auxquelles est expos�e l'agriculture alg�rienne notamment la s�cheresse et les inondations. Concernant l'impact de l'irrigation d'appoint sur les rendements, cette �tude a cibl� un rendement �r�aliste� de 30 quintaux-ha, sur une superficie de 1,2 million d'ha ce qui donne une production de 37,2 millions de quintaux annuellement. �Cela d�montre qu'il y a des possibilit�s d'obtenir de meilleurs rendements avec l'irrigation d'appoint �, commente Saleh Bey. �Cette �tude va donner lieu � des conventions cadres pour codifier les droits et obligations de chacune des parties prenantes. La premi�re concerne l'acteur f�d�rateur qui est l'OAIC, la Badr et les instituts techniques, et la deuxi�me va lier l'agriculteur et les diff�rents acteurs f�d�rateurs concern�s (OAIC et Anabib)�, indique le directeur du Bneder. Rappelons que le d�partement minist�riel de Rachid Bena�ssa avait lanc�, l�ann�e derni�re, la mise en �uvre du dispositif de soutien sur le Fonds national de d�veloppement de l�investissement agricole (FNDIA) pour la promotion des syst�mes d�irrigation �conomiseurs d�eau � la parcelle. Ce dispositif visait � accro�tre la superficie agricole utile (SAU) en irrigu� de 981 000 hectares � 1,6 million d�hectares � l�horizon 2014, soit une extension de 700 ha, et � g�n�raliser l�utilisation des syst�mes d�irrigations �conomiseurs d�eau de 412 000 ha existants � 977 000 � l�horizon 2014.