Djoudi pr�conise un budget de prudence. Aucune restriction budg�taire ne concernera la cr�ation de postes d�emploi dans le secteur public. C�est ce que le ministre des Finances a laiss� entendre hier, r�futant ainsi toutes les supputations avanc�es. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - S�exprimant � l�occasion d�un symposium des banques centrales africaines, ouvert hier � l�h�tel Hilton, Karim Djoudi a indiqu�, en fait, que le budget de fonctionnement pr�vu au titre de la loi de finances 2013 baissera certes sans restreindre cependant l�ouverture de postes budg�taires. Ainsi, tous les nouveaux investissements publics r�ceptionn�s vont b�n�ficier de postes budg�taires et de ressources de fonctionnement, rel�ve le ministre des Finances. Ce qui indique que le gouvernement ne compte pas op�rer une r�duction drastique en mati�re de financements publics. Ce que Karim Djoudi confirme en indiquant que la loi de finances 2013 pr�voit un budget de �prudence � et non pas d'aust�rit�. �Il n'y aura pas de programme de rigueur au sens �conomique du terme. Il y aura plut�t une gestion (des finances) beaucoup plus prudente�, a d�clar� le ministre, sans toutefois fournir des d�tails sur le projet de loi, approuv� d�j� par le gouvernement. Et dans la mesure o� Karim Djoudi assure que le prochain budget de fonctionnement ne va pas op�rer des coupes sur les transferts sociaux, ni m�me sur le soutien des prix des mati�res premi�res. Voire, le budget 2013, les programmes en cours devant se poursuivre et �tre compl�t�s par d�autres projets, �va maintenir la cadence de l'investissement public�, dira-t-il. Et ce, dans la mesure o� le ministre des Finances est persuad� du fait que �l��conomie ne tire sa croissance, ne cr�e de l'emploi, ne distribue les revenus que s'il y a une demande publique forte. Si on devait la r�duire, elle aura un impact imm�diat sur la vie des entreprises et l'emploi�. Cela, m�me si �l�important pour nous est de trouver le point d'�quilibre d'une politique prudente en mati�re budg�taire et la n�cessit� de conserver la croissance �conomique, de l'emploi et de l'activit� �conomique�, ajoutera- t-il. Organis� sur le th�me des �d�fis pour les banques centrales africaines face � la volatilit� des mouvements de capitaux et des cours des mati�res premi�res�, ce symposium co�ncide avec la r�union annuelle de l�Association des banques centrales africaines (ABCA), marqu�e par la tenue de la 36e r�union du Conseil des gouverneurs des banques centrales.