�DUCATION � BOUMERD�S Comment rester dans le groupe des meilleurs ? Il est plus facile d�occuper la t�te d�une comp�tition que d�y rester, dit une maxime. C�est le d�fi que devra relever la wilaya de Boumerd�s dans le secteur �ducatif. Le secteur que dirige Sonia Ga�d a, souvenons-nous, arrach� de haute main, le premier rang au niveau national concernant les r�sultats du bac 2011/2012 avec un taux de r�ussite de 75,75% et la troisi�me place se rapportant � celui du taux des succ�s au BEM. Non seulement, la famille �ducative de Boumerd�s est d�sormais soumise � la pression des r�sultats, elle a, en plus, r�alis� une rentr�e 2012/2013 exceptionnelle en termes de nombre d��l�ves. A l�expansion interne inaccoutum�e, mais pr�visible, la wilaya a, en effet, fait face � une demande des parents d��l�ves d�autres localit�s, qui �taient � la recherche de meilleurs lyc�es leur garantissant de bons r�sultats pour leur prog�niture. L�acad�mie de Boumerd�s enregistre un taux d�occupation de 41 �l�ves par classe dans le secondaire, �mais dans certaines divisions ce chiffre est beaucoup plus bas�, rassure Mme Ga�d. Le programme de construction d��tablissements scolaires du moyen et secondaire permet � la premi�re enseignante de Boumerd�s d��tre optimiste pour le moyen terme. Selon elle, 9 des 14 lyc�es inscrits ainsi que 5 CEM sur les 15 affect�s � la localit� par le gouvernement dans le cadre du plan de d�veloppement de la wilaya ouvriront probablement en 2013. Elle nous a, en outre, affirm� que son d�partement ne souffre pas de d�ficit d�enseignants. En mati�re de pression, c�est incontestablement le nouveau lyc�e de Chabet El Ameur qui a occup� le devant de la sc�ne m�diatique � la suite de la gr�ve des �l�ves et des enseignants pour l�am�lioration des conditions de travail dans une structure toujours en chantier. A notre entr�e au bureau de Mme Ga�d, celle-ci venait justement de cl�turer une r�union, particuli�re, consacr�e � cet �tablissement. �L�ouverture de ce lyc�e �tait un d�fi propos� par Monsieur le wali�, dira la directrice pour r�sumer les difficult�s rencontr�es. �A la fin des travaux, cet �tablissement sera un v�ritable bijou et sera dot� de toutes les commodit�s p�dagogiques ainsi que d�infrastructures sportives et culturelles �, ajoutera Outayeb Noureddine, proviseur de ce lyc�e. Nos interlocuteurs ne manquent pas de rappeler que la reprise des cours dans ce lyc�e a �t� rendue possible gr�ce � l�intervention des parents d��l�ves organis�s dans leur nouvelle association. �Nous esp�rons la participation des enseignants pour combler le retard d�un mois des cours�, conclura le proviseur. Pas de restriction � l�enseignement de tamazight �Il n�y a aucune restriction � l�enseignement de tamazight dans notre wilaya. L�ouverture des classes se fait � la demande et nous r�pondons � chaque demande �, affirme M. Slimani, le secr�taire g�n�ral de l�Acad�mie. Mme Ga�d appuie l�assertion. �C�est le ministre en personne qui a ouvert dans notre wilaya l�enveloppe des �preuves du bac 2012�, dira-telle. C��tait la r�ponse � notre question sur d��ventuelles r�ticences de la part de certains chefs d��tablissement soup�onn�s par des responsables de la soci�t� civile d�accointances avec les islamistes. L�on ne peut que s��tonner d�un blocage de la part de Mme Ga�d, qui est issue, rappelons- le, d�une famille d�intellectuels vers�s, depuis plusieurs g�n�rations, dans la mission �ducative et dont l�un d�eux a consacr� sa vie � la r�g�n�ration de la culture amazighe. En fait, la progression de tamazight a plut�t besoin d�une d�cision politique. Abachi L. CONF�RENCE DE PRESSE DU PR�SIDENT DE L�APW DE B�JA�A : �Le FFS, le ministre de l�Int�rieur et le wali de B�ja�a s�organisent en Triangle des Bermudes� Au lendemain du rejet d�finitif de sa liste d�nomm�e �Fid�lit� aux fondements socialistes� pour les prochaines �lections, le pr�sident de l�APW de B�ja�a, Hamid Ferhat, n�y est pas all� avec le dos de la cuill�re, lors d�une conf�rence de presse organis�e hier, pour stigmatiser, ce qu�il a qualifi� de Triangle des Bermudes, � savoir le FFS, le ministre de l�Int�rieur et le wali de B�ja�a, pour �tre les seuls responsables du �veto�. De prime abord, M. Ferhat a expliqu� aux journalistes les deux raisons �importantes� qui ont pr�sid� � sa d�cision de se pr�senter � l��lection pour l�Assembl�e populaire de wilaya, dans lesquelles. Il dira qu��il s�agit tout d�abord de faire b�n�ficier notre r�gion de la comp�tence et de l�exp�rience de femmes et d�hommes honn�tes, engag�s et rompus aux probl�matiques du d�veloppement local. Une �quipe � m�me de faire front � un ex�cutif arrogant, envahissant, corrompu et agissant toujours contre les int�r�ts de B�ja�a. Il faut savoir que notre wilaya est victime de son administration�. Et d�ajouter : �La seconde a trait � la d�rive autoritaire et client�liste dans laquelle l�appareil du parti a fait plonger le FFS. Le choix pour une liste ind�pendante n�a pas �t� facile, il nous a �t� impos�. En effet, il est difficile � des militants int�gres de postuler lorsque la s�lection ne se fait point sur des crit�res objectifs mais sur des consid�rations contraires aux id�aux et principes du parti : all�geance aux barons de l�appareil ou, plus grave encore, paiement d�une ran�on pour un bon classement.� M. Ferhat a estim� au cours de cette rencontre avec la presse que l�engouement populaire suscit� par sa liste fut tel qu�en quelques jours, des milliers de parrainages de citoyens ont �t� collect�s. Des soutiens et encouragements nous parviennent des quatre coins de la wilaya et des comit�s de campagne commencent � se constituer. Une v�ritable auto-organisation de la population s�est mise en place�, dira-t-il, avant de pointer du doigt les responsables ayant �t� � l�origine de son �viction de la course � la prochaine APW. Il soulignera, en substance, qu��au m�me moment, l�affolement et la panique s�installent chez le pouvoir ainsi que chez ses nouveaux clients. Les grandes man�uvres vont d�sormais commencer afin d�arriver � l�invalidation de cette liste tant redout�e. Confectionn�e dans le respect scrupuleux des dispositions l�gales et r�glementaires, la liste a �t� d�pos�e aupr�s des services de la DRAG. Ces derniers n�ayant exprim� que quelques r�serves l�g�res concernant des pi�ces manquantes qui seront aussit�t lev�es. Elle fera alors l�objet d�un traitement particulier au m�pris des proc�dures en vigueur�. Le pr�sident de l�APW s�est ensuite indign� de la mani�re dont sa liste fut trait�e par l�administration locale avec la complicit� du FFS.En effet, dira-il, �une heure apr�s le d�p�t, le wali r�clame des services de la DRAG, notre liste et la s�questre � son niveau. De son c�t�, l�appareil du FFS s�empresse de d�p�cher une d�l�gation aupr�s du ministre de l�Int�rieur pour n�gocier le rejet de la liste. En �cho � cette d�marche, une rencontre se tiendra entre le wali de B�ja�a et des indus d�put�s pour mettre en �uvre cette honteuse machination, quelques heures plus tard, un arr�t� de rejet nous sera signifi�. Celui-ci serait, selon M. Ferhat, fond� sur un argumentaire �ridicule, mensonger et anticonstitutionnel sans pour autant n�gliger le fait que par cet arr�t�, le wali de B�ja�a vient de d�cr�ter le fran�ais comme langue officielle de l�Etat alg�rien. Il vient de s�arroger des pr�rogatives constituantes et de ce fait, on est en droit de parler d�abus de pouvoir�. En conclusion de cette rencontre avec les journalistes, Hamid Ferhat a promis de faire d�autres r�v�lations dans les prochains jours, notamment sur la gestion des affaires de la wilaya, et ceci en s�appuyant sur des documents officiels. �Un wali qui demande en pleine session de l�APW, une enveloppe de 45 millions de dinars pour des travaux de r�am�nagement de sa r�sidence doit compara�tre devant un tribunal. Je me suis oppos�, comme ce fut le cas d�ailleurs pour mes camarades de l�Assembl�e, je devais m�attendre � cette r�plique�, conclut le pr�sident de l�APW sortant.