OPPOSITION � UN PROJET DE CET INTERCOMMUNAL � TIZI-OUZOU Les villageois de 2 communes face � une armada de CRS Les repr�sentants des villages de la commune d�IIloula Oumalou renforc�s par des villages de la commune voisine d�Ath-Yahia, se sont oppos�s � l�implantation du projet de Centre d�enfouissement technique (CET) intercommunal. Les travaux du centre ont red�marr� il y a une semaine � l�enclave de Boubhir � 60 km � l�Est de Tizi-Ouzou. Apr�s en avoir �t� emp�ch�s il y a une ann�e environ, les habitants sont revenus � la charge mercredi en organisant un sit-in et une marche de protestation sur le chantier en question. Cette action est soutenue par les t�tes de listes des partis politiques en lice aux �lections locales du 29 novembre (FFS, RCD, RND et MPA). Les manifestants justifient le recours � cette action par les multiples nuisances que ledit projet implant� sur des terres agricoles non loin des habitations ne manquera pas de provoquer aux doubles plans environnemental et �cologique sur les hommes, la faune et la flore. Les slogans arbor�s � l�occasion : �CET=Centre d�empoisonnement technique, non � la hogra et aux abus de pouvoir,�� sont r�v�lateurs du d�sarroi de ces populations rurales qui exigent de ce fait �l�arr�t imm�diat des travaux et le d�part de l�entrepreneur �. Mais au contraire de leur premi�re action qui s�est d�roul�e sans encombres, les animateurs du sit-in pacifique �taient loin de se douter que l�Etat allait cette fois-ci, d�ployer un important dispositif policier compos� d�une quinzaine de v�hicules dont deux, �quip�s en engins de d�blaiement, pour mater �ventuellement la manifestation conduite par quelques dizaines de d�l�gu�s de villages qui ont �t� invit�s sur place � une discussion franche avec le chef de da�ra de Bouzeguene. Pour la wilaya qui joue son va tout dans ce nouveau bras de fer avec la population de la r�gion dont plusieurs villages ont d�clar� ind�sirable ce projet jouxtant leurs localit�s, ce site est celui de la derni�re chance pour r�gler les probl�mes de d�charges publiques qui empoisonnent la vie de plusieurs localit�s de la r�gion � l�image d�Azazga dont le site a �t� derni�rement ferm� par les riverains avant que les autorit�s ne promettent de le d�localiser dans un d�lai de huit mois. Le chef de da�ra de Bouzeguene qui s�est d�plac� sur les lieux a re�u une d�l�gation des comit�s de villages protestataires, pourparlers qui n�ont pas abouti � un accord, chacune des parties campant sur ses positions selon un porte-parole des manifestants qui ne veulent pas que leur enclave �serve de poubelles � toute la r�gion Est de Tizi-Ouzou�. Ces derniers ont du mal � comprendre le raisonnement des autorit�s locales qui, tout en affirmant que �les portes du dialogue sont ouvertes, font appel � une v�ritable armada de policiers pour imposer le projet�, que les protestataires entendent emp�cher par toutes les voies pacifiques� S. Hammoum VISITE � B�JA�A DE L�AMBASSADRICE DANS LE CADRE DU 115E ANNIVERSAIRE DU S�JOUR DE L�ARCHIDUC DE HASBOURG L�Autriche pr�te � acheter de grandes quantit�s d�huile d�olive H�te de la wilaya de B�ja�a o� elle a assist� au s�minaire sur le 115e anniversaire du s�jour de l�archiduc de Hasbourg dans la r�gion, organis� les mercredi et jeudi derniers, par l�association G�himab, Son Excellence, Madame Aloisia Worgetter, ambassadrice d�Autriche en Algerie, a profit� de son bref s�jour dans la cit� des Hammadites pour effectuer une visite de courtoisie � la Chambre de commerce et d�industrie Soummam. Re�ue par Hocini Abdelkader et Hail Aziz, respectivement, pr�sident et directeur de la CCI Soummam en pr�sence de quelques op�rateurs �conomiques, la diplomate autrichienne inscrit cette d�marche en continuit� de celle d�j� effectu�e en juillet 2011 par sa conseill�re �conomique et commerciale, Mme Ulrik Strak. Une visite, selon le responsable de la CCI, qui a port� essentiellement sur les perspectives de coop�ration �conomique et commerciale entre les entreprises de la r�gion et celles de l�Autriche ainsi que l��tude des voies et moyens n�cessaires en vue d�approfondir et renforcer les relations existantes. Saisissant cette opportunit�, Son Excellence, Mme l�ambassadrice a appel� aussi , au maintien de contacts avec les op�rateurs de la wilaya de B�ja�a pour mieux identifier les cr�neaux pouvant contribuer au renforcement de la coop�ration entre les deux pays � l�effet de mettre en place des projets de partenariats. La diplomate autrichienne en Alg�rie a annonc� que son pays est pr�t � acheter de grandes quantit�s d�huile d�olive, de grignons d�olive (d�chets tir�s de la trituration de l�olive), des fruits et l�gumes notamment bio. Elle a, par la m�me occasion, affich� la disponibilit� de son pays � �quiper les entreprises de B�ja�a dans le traitement de l�eau, l�agroalimentaire, vaches laiti�res et soutenir aussi la politique de l�Alg�rie qui consiste � assurer progressivement son autosuffisance alimentaire, notamment, dans la production du lait de vache, a indiqu� dans un communiqu� de presse, Hocini Abdelkader, pr�sident de la Chambre de commerce et d�industrie. A. K. DAMOUS (TIPASA) Vol et d�tournement de ch�que � l�aide de documents falsifi�s La pr�pos�e au guichet de la recette postale de la ville de Damous, n�en revenait pas quand, un individu, s�est pr�sent� en vue de conna�tre l�avoir d�un compte courant CCP, appartenant au d�nomm� B. M. La guicheti�re, en comparant visuellement le visage du jeune demandeur avec la carte nationale d�identit� pr�sent�e, est rest�e interloqu�e, du fait que certaines donn�es, ne correspondaient pas. Le propri�taire du compte est une personne sexag�naire contrairement � celui qui est face au guichet. Celui qui avait remis le ch�que et sa carte nationale d�identit� avait respect� la cha�ne des clients de la poste et s�est install� dehors, dans l�attente de son tour. Quant � la guicheti�re, incr�dule, elle alerta son responsable face � cette incoh�rence et a demand� une comparaison de la signature port�e sur la CNI pr�sent�e avec la copie de l�authentique qui figurait au niveau du micro des CCP. Le pot aux roses fut vite d�couvert. La CNI pr�sent�e est un faux. Il fallait attendre le malfaiteur. La police de Damous, fut alert�e et imm�diatement inform�e de la tentative de vol de ce malfrat. Une sourici�re lui fut imm�diatement tendue. Le propri�taire de la fausse CNI, fut appel� au guichet et arr�t� sur le champ, malgr� sa tentative de fuite. La police de Damous, lan�a une investigation au niveau de la police centrale de Tipasa et de l�ensemble des bureaux de poste de la wilaya. Le malfaiteur r�pondant aux initiales de D. J., 35 ans, demeurant � Ten�s, sans profession a avou� avoir d�rob� le ch�que et la carte nationale du d�nomm� B. M., au niveau du bureau de poste de Gouraya et s�appr�tait � encaisser la somme de 10 millions de centimes au niveau de la poste de Damous. Le malfaiteur a coll� sa photo sur celle du propri�taire du ch�que postal. Il a avou� �tre l�auteur de plusieurs op�rations similaires, y compris au d�triment d�une autre victime d�nomm�e KH. M. Le voleur qui a utilis� le m�me stratag�me avait retir� un ch�que d�un montant de 100 000 DA de la poste de Tipasa. Les investigations de la police, ont permis la d�couverte d�une autre carte nationale d�identit� de laquelle fut enlev�e la photo originelle et portant le nom du d�nomm� R. A., une autre victime de ce d�linquant. Ce malfaiteur a �t� pr�sent� au procureur de la R�publique pr�s du tribunal de Cherchell, qui l�a plac� sous mandat de d�p�t � la prison de Sidi Ghil�s. Larbi Houari BLIDA : ALORS QU�ILS SONT D�TENTEURS D�UNE D�CISION DE JUSTICE EN LEUR FAVEUR Des fellahs de Larba� chass�s de leur exploitation agricole Les fellahs de l�exploitation agricole Hamza Mohamed � Larba�, commune situ�e � 35 km � l�est de Blida, ont �t� chass�s, jeudi dernier, par la force publique de leurs terres qui serviront de terrain d�assiette � la construction de 3 200 logements. Malgr� leur tentative de r�sister puisqu�ils se sont mis debout devant les engins m�caniques, les agriculteurs de cette exploitation ont vu une partie de leur terre d�frich�e, sur laquelle �taient plant�s 1 400 p�chers ainsi que quatre hectares de pommes de terre. Ces agriculteurs disent qu�ils n�ont re�u aucun pr�avis quant � cette d�cision de transformation d�une exploitation agricole en terrain de construction d�autant que le tribunal administratif de Blida a rendu, le 3 mai dernier, une d�cision de justice en leur faveur. Ces m�mes agriculteurs ajoutent qu�une autre exploitation situ�e au quartier Sta�fia, � quelques encablures de Hamza Mohamed, est �galement concern�e. Enfin, ils demandent l�ouverture d�une enqu�te au niveau de l�OPGI de Blida, responsable du projet de construction des 3 200 logements.