Le gaz de ville : toujours un luxe � Oran A chaque hiver, on assiste aux m�mes sc�nes, devenues, avec le temps, banales, alors qu�elles devraient nous interpeller : de bon matin, un jeune homme au quartier Emir Abdelkader, tient � bout de bras sur son �paule, une bouteille de gaz butane. A l�autre bout d�Oran, dans un petit bourg de la da�ra d�Es Senia, c�est la m�me chose. Mais l�, ce sont deux petites filles qui poussent avec leurs mains une bouteille de gaz butane pleine ! Avec la baisse des temp�ratures, en cette saison des pluies, ce sont l�, malheureusement, des images qui vont se r�p�ter, �voquant indirectement les conditions de vie rudes de milliers de foyers en cette ann�e du 50�me anniversaire de l�ind�pendance. Bien plus, dans la campagne oranaise, les corv�es de bois existent toujours, c�est dire� Et pourtant la capitale de l�Ouest qui c�toie la zone industrielle p�trochimique d�Arzew, la premi�re du pays, n�est pas en mesure d�assurer l�acc�s au gaz de ville, puisqu�il y a quelque 42% de la population sur l�ensemble du territoire de la wilaya qui ne dispose pas de cette �nergie dans leurs foyers, notamment dans quelques zones �parses qui ne sont pas desservies. Certes, il est commun�ment dit que le taux de raccordement au r�seau de gaz de ville a progress� ces derni�res ann�es, atteignant presque les 60% et les zones en attente de nouveaux programmes de raccordement, sont situ�es dans des communes rurales, impliquant la Sonelgaz et les collectivit�s locales. Si cela est une part de v�rit�, il faudrait quand m�me �voquer un autre chiffre fourni par le wali en personne qui, il y a quelques mois, avouait que sur la commune d�Oran, 10 800 logements habit�s sont sans raccordement au gaz de ville dont une partie sont de construction r�cente. L�, il s�agit de la non-conformit� souvent des installations dans les parties communes des immeubles, mettant en cause les promoteurs et constructeurs. Mais cette situation par ailleurs, cache des drames qu�il faut encore �voquer : celui des accidents domestiques et des d�c�s dus aux �manations de monoxyde de carbone. Fay�al .M. RELIZANE Une aire de jeux SVP ! Les habitants de la cit� populaire des Grenadiers, sise au chef-lieu de Relizane, n'arr�tent pas de faire d�marche sur d�marche aupr�s des autorit�s et celles de la mairie de la ville de Relizane, pour les sensibiliser sur la n�cessit� d'am�nager une aire de jeux pour leurs enfants. Des r�sidents font savoir que �la cit� susmentionn�e abrite pas moins de 700 familles et c'est autant dire qu'elle repr�sente � elle toute seule, une v�ritable cit�. Selon le pr�sident du comit� de quartier, qui est venu nous rendre visite � la r�daction, accompagn� de quelques habitants, �il s'agit de centaines d'enfants qui ne cessent de remuer du matin au soir, causant bien des soucis aux commerces et au centre des personnes �g�es, situ� juste en face�. D'ailleurs, poursuit notre interlocuteur, cet espace s�parant la cit� de la structure publique, parce que assez �tendu, a �t� am�nag� d�s le d�part, en une belle aire de jeux pour les enfants. Il y avait ainsi des balan�oires, des toboggans, et d'autres jeux encore. Mais malheureusement le tout a �t� abandonn� et pire encore, cela s'est transform� en parking �sauvage� pour voitures, ce qui augmente les risques pour les enfants. Ce que les habitants demandent, concluent nos interlocuteurs, �c'est de rendre vie � cette ancienne aire de jeux�. Il s'agit, de l'am�nager en une aire de jeux pour les enfants des familles qui y r�sident et �emp�cher � ainsi leurs parents de jeter toutes sortes de d�tritus par les fen�tres. Le premier responsable du secteur urbain concern� reconna�t avoir re�u d�j� plusieurs dol�ances dans ce sens, et affirme que le dossier est pris en charge. A. Rahmane SECTEUR DE LA CULTURE � MOSTAGANEM De nombreux projets en perspective De nombreux projets dans le domaine de la culture se profilent � Mostaganem. Ainsi, les salles de spectacle Afrique et Cheikh-Hamada, actuellement ferm�es depuis plus d�une trentaine d�ann�es, seront prochainement restaur�es et dot�es d��quipements modernes. Une r�habilitation pour laquelle une enveloppe financi�re substantielle de 8 milliards de centimes est mobilis�e pour l�ex�cution des travaux de r�novation et l�acquisition des �quipements n�cessaires. Sont �galement concern�s par la r�habilitation, la maison de la culture Ould- Abderrahmane-Kaki, l�antique palais Dar-El- Ka�d et le mausol�e du bey Bouchlaghem pour lesquels une dotation financi�re de 13 milliards de centimes a �t� accord�e. Au registre des projets en cours de r�alisation, le nouveau th��tre qui aurait consomm� quelques 72 milliards de centimes � ce jour, ouvrira ses portes au public l�an prochain. Le conservatoire de musique, dont le co�t des travaux de construction oscille autour de 14 milliards de centimes, accuse un taux de finition des travaux de l�ordre de 92 %. Une fois op�rationnelle, cette infrastructure s�ouvrira � tous les f�rus de l�art musical, alors que le 3e �tage du nouvel �difice abritera le nouveau si�ge de la Direction de la culture. On pr�voit aussi, d�s le d�but du mois prochain, le lancement des travaux de construction d�un mus�e r�gional � la Salamandre. En vue d�une meilleure gestion, les biblioth�ques municipales, au nombre de 26, implant�es un peu partout dans les communes, seront rattach�es � la Biblioth�que centrale de la wilaya et sous tutelle de la Direction de la culture. Leur gestion sera assur�e par cette derni�re qui envisage une op�ration d�inventaire des fonds documentaires ainsi que l�encadrement des dites structures en personnel qualifi�. Au volet des grandes manifestations culturelles qu�organise la wilaya, le festival de Sidi Lakhdar Benkhlouf qui se d�roule chaque ann�e au mois d�ao�t, sera d�sormais institutionnalis� � partir de sa prochaine �dition en 2013. A. B. SIDI BEL-ABB�S 15 quintaux de cuivre saisis sur l�autoroute Est-Ouest Dans la journ�e de samedi dernier, la gendarmerie de Sidi Ali Boussidi, dans la wilaya de Sidi Bel Abb�s, est parvenue � neutraliser un groupe de personnes s�adonnant au trafic de d�chets de cuivre. Selon nos sources, deux v�hicules, des Renault 25, l�un faisant l��claireur, l�autre transportant une importante quantit� de d�chets de cuivre, ont �t� intercept�s sur l�autoroute Est- Ouest au niveau de la localit� de Sidi Ali Boussidi. A la vue des gendarmes, le chauffeur du v�hicule �claireur a tent� de fuir mais il sera arr�t� quelques kilom�tres plus loin, apr�s une course-poursuite. Les trois personnes � bord ont �t� arr�t�es. Le deuxi�me v�hicule transportant le cuivre a �t� abandonn� par son conducteur qui a r�ussi � prendre la fuite mais qui reste, cependant, activement recherch�. La fouille du v�hicule a permis la d�couverte de 15 q de d�chets de cuivre. Les gendarmes ont aussi retrouv� les documents des v�hicules qui se sont av�r�s vrais alors que les num�ros figurant sur les plaques d�immatriculation ont �t� permut�s entre les deux voitures avec des chiffres d�plac�s. Les v�hicules et les 15 quintaux de cuivre ont �t� saisis et les trois personnes arr�t�es seront pr�sent�es incessamment devant le procureur de la R�publique de Benbadis. A. M. A�N-T�MOUCHENT Aides du FNPOS, 159 dossiers retenus 159 dossiers des postulants � une aide du FNPOS ont �t� accept�s par la commission d�attribution des prestations du Fonds national de p�r�quation des �uvres sociales (FNPOS) de la wilaya d�A�n- T�mouchent, lors de sa r�union, avant-hier, avec la direction de l�antenne r�gionale du FNPOS d�Oran. Ladite r�union avait pour objectif de statuer sur les demandes des postulants. Sur les 163 dossiers �tudi�s, 159 ont �t� accept�s par la commission alors que 4 autres ont �t� rejet�s pour non-conformit� aux exigences du Fonds. L'aide du FNPOS, plafonn�e � 50 millions de centimes, sera attribu�e aux postulants d�sireux d�acqu�rir un logement aupr�s d�un promoteur immobilier. Elle est vers�e directement dans le compte du promoteur. Concernant les 47 logements dont les propri�taires ont �t� disqualifi�s dans le cadre du quota des 462 logements, la direction centrale du FNPOS va les attribuer � 47 autres postulants qui figurent dans la liste d�attente. D'ailleurs une enqu�te a �t� ouverte pour arr�ter la liste officielle. Les logements en attente sont r�partis dans les communes de Sidi Ben- Adda, A�n-T�mouchent, Cha�bat El-Ham et El-Amria, a-t-on appris. Au sujet des aides � l�auto-construction, 96 dossiers ont �t� retenus, 81 ajourn�s par la commission centrale du FNPOS, et 49 autres refus�s. Pourtant, l�aide � l�auto-construction est tr�s sollicit�e par la population des travailleurs pour parachever leur projet de construction ou d�am�nagement de leur logement.