Pour l'heure, seuls 250 logements dont 113 unités de type F3 et 137 de type F4 ont été réceptionnés, alors que la wilaya de Aïn Témouchent a bénéficié d'un programme de 462 logements. Le programme de logements destinés aux fonctionnaires de la wilaya de Aïn Témouchent, qui entre dans le cadre du Fonds national de péréquation des œuvres sociales (FNPOS), est définitivement clos et ce, au même titre que les 28 000 logements lancés à travers tout le territoire national. En effet, la wilaya de Aïn Témouchent a bénéficié d'un programme de 462 logements dans le cadre du FNPOS répartis à travers quatre communes dont le chef-lieu de wilaya, Chabat El Leham, Sidi Ben Adda et El Amria. Pour le moment, seuls 250 logements, dont 113 unités de type F3 et 137 unités de type F4, ont été réceptionnés, le reste le sera vers la fin de l'année en cours. Cependant, la crainte des postulants pour occuper ces logements se fait de plus en plus sentir dans la mesure où le temps mis pour la réalisation a dépassé tout entendement et dont les raisons sont liées au déblocage des aides du FNPOS. L'engagement pris par les différents responsables concernés par ce projet devant le ministre, à savoir l'achèvement du reste du quota des 462 logements octroyé à la wilaya de Aïn Témouchent, sera-t-il respecté ? Telle est la question que se posent les postulants à ces logements. Désormais, il n'y aura plus d'aide au financement de ce type de logement comme l'avait déclaré Tayeb Louh, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, lors de sa visite à la fin de la semaine écoulée dans la wilaya de Aïn Témouchent. Le FNPOS changera ainsi de vocation dès l'année prochaine pour une contribution équitable dans le paiement des loyers des fonctionnaires comme l'avait précisé le ministre. Le décret qui l'a institué sera ainsi amendé avec la création d'aides aux locataires afin de préserver l'équilibre financier du système de Sécurité sociale dans son état global. “On ne peut pas être tous des propriétaires de biens immobiliers. Le FNPOS ne doit pas vivre la même situation que le secteur de l'agriculture avec une manne d'aide qui se compte par centaines de milliards de dinars”, devait insister le ministre. Une telle déclaration ne va certainement pas plaire à certains fonctionnaires qui ont émis le vœu de postuler à ce type de logement. Pour ceux qui ont opté pour l'autoconstruction, ils devront d'abord mettre en conformité leur dossier en joignant le certificat d'expertise délivré par un expert agréé choisi par la direction régionale du fonds. Les anciennes expertises sont donc tombées en désuétude et dont le fonds ne pourra en tenir compte. D'après le directeur général du FNPOS, que nous avons rencontré lors de la visite du ministre, les aides continuent d'être octroyées aux fonctionnaires autoconstructeurs, sauf que ceux qui postulent à l'aide du FNPOS devront justifier l'état physique de leurs bâtisses par une expertise en bonne et due forme. “Les postulants dont les bâtisses ont été totalement achevées par leurs propres moyens ne peuvent prétendre à cette forme d'aide de la part du fonds”, devait préciser notre interlocuteur. Pour ceux qui ont la charge de gérer ce fonds, ces fonctionnaires ont eu les moyens pour achever leurs constructions. “Les aides ne peuvent aucunement être détournées de leur vocation dans la mesure où seuls ceux qui ne peuvent financer leurs projets de construction ont le droit d'en jouir”, nous fera savoir le ministre. Ceci mettra fin à toutes les supputations et autres rumeurs qui circulent parmi les fonctionnaires concernés par ce programme. M. Laradj