CHERCHELL Issue heureuse pour une famille menac�e d�expulsion Monsieur H. Brahim, fonctionnaire, ayant un salaire mensuel de 17 000 dinars et une famille de cinq personnes � charge, n�avait pas pu honorer le r�glement de son loyer. Ce fut donc un arri�r� de dettes locatives de sept millions de centimes qu�il devait payer � l�OPGI de Cherchell. M. Brahim et sa famille, furent mis en demeure de r�gler le montant d�, � d�faut de quoi, une action en justice serait lanc�e � son encontre. Ce qui devait arriver, arriva. Une d�cision de justice lui parvint, confirmant son expulsion du logement qu�il occupe et le paiement des dettes locatives auxquelles s�ajoutent les p�nalit�s et frais de justice. Soit en tout un montant � payer de 14 millions de centimes, en sus de son expulsion imm�diate. Des d�marches ont �t� faites aupr�s de l�OPGI de Cherchell, notamment par des voisins et voisines de Brahim, mais aussi par des responsables de comit�s de quartier, � l�image de A. Farouk, qui voulaient sensibiliser l�OPGI de Cherchell � consentir l�encaissement du reste � payer en plusieurs mensualit�s et � surseoir � l�expulsion de Brahim. M. Brahim, atterr�, n�en pouvait plus. Il nous d�clare qu�un de ses voisins, un artiste chanteur cha�bi, �mu et attrist� par son sort, r�ussit � lui procurer sept millions de centimes et s��vertua � lui rechercher la somme restante aupr�s de bonnes �mes, en faisant, en outre, des d�marches aupr�s de l�OPGI de la wilaya, de l�APC et de la da�ra de Cherchell, pour lui venir en aide. Ainsi, ce voisin charitable, aid� de son �pouse avait r�ussi � �mouvoir toute la localit� et � sensibiliser les �mes charitables sur la situation d�sesp�r�e de Brahim. En effet, l�une des filles de Brahim, d�sesp�r�e par cette situation allait commettre le pire et attenter � sa vie. Selon Brahim, c�est � la suite de cette formidable mobilisation en sa faveur que la direction de l�OPGI de Tipasa � la r�ception de la requ�te, dont des ampliations ont �t� faites � la wilaya et � certains minist�res et aux autorit�s locales, avait annul� l�expulsion . La famille de Brahim, ses voisins et des �mes charitables, affect�s par ce cas, ont accouru et ont vers� la somme restante � l�OPGI. La famille de Brahim accueillit cette nouvelle avec des you you, des pleurs de joie et des remerciements. �Tout est bien qui finit bien�, disait l�adage populaire. Larbi Houari FOUKA (TIPASA) Les voleurs trahis par leurs empreintes Une fois de plus, la police scientifique vient de faire la preuve de l�efficacit� des techniques d�investigations scientifiques, en arr�tant des voleurs gr�ce � leurs empreintes digitales. Rappelons qu�il y a moins d�un an, l��quipe de la police scientifique de Ahmer El A�n avait identifi� le camelot assassin, gr�ce aux empreintes digitales relev�es sur les lieux du crime. Cet individu issu de Blida, malgr� sa fuite � S�tif, fut poursuivi et appr�hend� apr�s plusieurs jours de cavale. L�origine de l�affaire de Fouka remonte au 30 d�cembre 2012, o� K. T. H., r�sidant � Fouka-Marine, avait d�clar� le vol avec effraction de l�appartement de son fr�re, qui se trouvait � l��tranger. Une somme de 30 millions de centimes, cach�e dans un coffrefort, fut emport�e. La police scientifique de Fouka s�est rendue sur le lieu du vol o� elle avait relev� toutes les empreintes digitales qui se trouvaient dans l�appartement. Ce fut t�che ais�e de remonter aux malfaiteurs et d�interpeller un premier suspect, le d�nomm� K. F., �g� de 23 ans, repris de justice r�sidant � Fouka, qui avait admis avoir particip� au vol, tout en d�clarant que son acolyte, le d�nomm� CH. M., 23 ans, repris de justice, habitant Fouka-Marine, d�tenait l�argent vol� ainsi qu�une arme � feu. Apr�s les recherches entreprises au domicile du suspect, il s�est av�r� qu�il se trouvait � A�n Benian, dans une maison familiale. La police, forte de ces renseignements, a obtenu un mandat de perquisition du domicile o� elle a retrouv� l�arme � feu, avec 3 balles, le tout envelopp� dans une chemise. Le d�nomm� CH. M. avait avou� le vol et la d�tention de l�arme � feu. La somme retrouv�e en sa possession �tait de 19 000 dinars en coupures de 1 000 dinars. Cela �tant, la police affirme que le vol de cette arme � feu ne figurait pas dans le P-V d�audition de la victime, qui avait d�clar� seulement le vol de 30 millions de centimes. L. H. M'SILA Les carri�res menacent �Kalaat Dhiab El Hallali� L'implantation anarchique de carri�res dans la r�gion de Ouled sidi Brahim � 10 km au nord-ouest de la ville de Bou Sa�da menace les sites arch�ologiques qui subsistent dans la r�gion. Kala�t Dhiab El Hillali, cette citadelle a �t� b�tie au temps des Romains sur la montagne de Sellat au 3e si�cle apr�s J-C. Ce site arch�ologique, figurant parmi les 144 sites dont dispose la wilaya de M'sila et retra�ant le passage de plusieurs civilisations dans la r�gion, est abandonn� aux al�as du temps et � la nuisance de l�homme, selon M. T. Soltani, arch�ologue � la Direction de la culture.Si la tutelle ne se manifeste pas pour intervenir et prot�ger ces monuments qui existent d�j� dans l'inventaire de l'Assembl�e populaire de wilaya (APW) en attendant son classement comme patrimoine national, ils seront an�antis � jamais. Il faut savoir que ce fort �rig� � des fins militaires par les Romains pour son emplacement dominant la plaine du Hodna a �t� utilis� pour la m�me raison apr�s l'invasion des Vandales au 4e si�cle qui l'ont appel� Eddis Tiana. D�ailleurs, jusqu'� ce jour, les habitants de cette r�gion pr�f�rent l'appeler au nom de Eddis. Puis vient l'�poque des Arabes, la citadelle fut utilis�e par la tribu de Zanata au 7e si�cle, conduite par son chef Saad Zanati avant l'arriv�e de Beni Hillal qui l'ont occup�e sous la conduite de leur chef militaire Dhiab El Hillali dont elle porte le nom jusqu'� ce jour. Cette citadelle a port� plusieurs noms durant toute son histoire, tels que la Pierre de Titteri au temps des Ottomans et le Billard de Pein, du nom d'un colonel fran�ais lors de la p�riode coloniale. Ces ruines sont compos�es de monuments fun�raires qui consistent en des tumulus � il s'agit de tombes d'autrefois � aussi des bassins et des greniers pour conserver les c�r�ales. Kala�t Dhiab El Hillali a �t� cit�e dans les ouvrages du grand chercheur et voyageur arabe Ibn Khaldoun. A. Laidi DJELFA Arrestation de plusieurs bandes de malfaiteurs Dans le cadre de la lutte contre la criminalit�, les agents de la S�ret� nationale ont proc�d� � l�arrestation de plusieurs groupes de malfaiteurs, �pargnant quelque peu la population de vols, d�agressions et de falsification de documents. La premi�re arrestation s�est faite � la cit� du 5 Juillet. En tourn�e dans ladite cit�, les policiers ont remarqu� un groupe suspect d�individus pr�s d�un local commercial. A la vue du v�hicule de police, ces derniers ont pris la fuite. L�un d'eux fut rattrap� et conduit au commissariat, o� il avoua son intention de voler et d�non�a par la m�me occasion ses trois comp�res (dont un mineur). La deuxi�me affaire concerne l�arrestation d�un voleur de portables. Suite � une plainte d�pos�e par un mineur victime du vol de son t�l�phone, les �l�ments de la S�ret� nationale ont d�clench� une enqu�te qui a abouti � l�arrestation du suspect qui avoua son forfait et son implication dans d�autres vols. La troisi�me arrestation fut celle d�un individu en �tat d��bri�t� qui faisait du tapage et d�truisait des biens publics, et ce, suite � une plainte du responsable de l�unit� des soins d�urgence. Sur un autre registre, les �l�ments de la S�ret� nationale ont proc�d� � l�arrestation de deux groupes de malfaiteurs, auteurs de faux et usage de faux. Les individus de ces deux bandes, issus des da�ras de Dar Chioukh et de Djelfa, falsifiaient des documents officiels de plusieurs administrations avec des cachets contrefaits et se sont rendus coupables �galement d�imposture. Tous les mis en cause ont �t� pr�sent�s devant le procureur de la R�publique et �crou�s � la maison d�arr�t de Djelfa. Beka� Bensa�d BLIDA Une intruse arm�e s�me la panique � la cit� de jeunes filles Affolement et inqui�tude ont �t� v�cus, jeudi dernier, � la cit� universitaire n�7 de Blida. Et pour cause, une �trang�re au campus a terroris� les �tudiantes d�autant qu�elle portait dans son sac, des armes blanches et une poudre myst�rieuse qu�elle dissimulait dans un flacon. Le plus effrayant dans cette affaire est que l�intruse a pass� la nuit de mercredi � jeudi dans cette cit� universitaire, ce qui a oblig� les �tudiantes � signaler sa pr�sence aux agents de s�curit�. Ne pouvant l�identifier puisqu�elle n�avait aucun papier sur elle, elle a �t� signal�e � la Gendarmerie nationale pour une enqu�te. Compte-tenu de cette situation, le bureau de l�Union g�n�rale des �tudiants libres, (UGEL) a r�dig� un communiqu� qu�il a transmis au ministre de l�Enseignement sup�rieur et la Recherche scientifique pour d�noncer cet �tat de fait. De plus, la semaine derni�re, une �tudiante avait fait l�objet d�un enl�vement par des personnes inconnues. Un jeune homme s�est jet� du 9e �tage d�un immeuble Un jeune homme, la trentaine, s�est donn� la mort, vendredi dernier en se jetant du 9e �tage d�un immeuble, situ� � la cit� Ben-Boula�d � Blida. La victime, non encore identifi�e, avait choisi la premi�re heure du jour pour se suicider, et ce, afin d��viter tout contact avec les citoyens. Il faut dire que les b�timents de la cit� Ben-Boula�d sont devenus, depuis plusieurs ann�es, les lieux privil�gi�s des suicid�s qui y viennent de partout pour mettre fin � leur vie. D�ailleurs, on l�appelle la cit� de la �mort�. M. B. KHEMIS MILIANA Un revendeur de psychotropes sous les verrous Exploitant une information indiquant qu�un individu se livrait � la vente de drogue dans le quartier Souffay, situ� � l�entr�e Est de la ville de Khemis Miliana, les �l�ments de la police judiciaire de la S�ret� de da�ra, ont entam� une op�ration de recherches qui a abouti dans un premier temps, � l�identification du suspect. Voulant le surprendre en flagrant d�lit dans l�exercice de son commerce nocif, les policiers ont tendu une planque dans un endroit cach� � proximit� du stade du quartier, tr�s fr�quent� par les jeunes. Le guet des policiers qui a dur� des heures n�a pas �t� vain puisque c�est l� que mercredi dernier, vers 17h, le suspect a �t� interpel�. La fouille r�glementaire op�r�e sur l�individu a permis la mise au jour de drogues diverses. Il s�agit, indique une source polici�re, de doses de kif trait� pr�t � la vente, d�un poids total de 21,50 gr avec en plus, 19 cachets psychotropes, des Lysanixia. L�individu est alors plac� en garde � vue au si�ge de la S�ret�. Poussant leurs investigations, les policiers ont op�r� une perquisition au domicile du dealer, ce qui leur a permis de mettre la main sur une autre plaquette d�un poids de 61,2 gr de kif trait� et de 40 autres cachets de Lysanixia. Une fois la proc�dure l�gale achev�e, l�individu est d�f�r� au Parquet de Khemis Miliana, jeudi dernier o� il a �t� entendu par le procureur de la R�publique qui a ordonn� sa mise sous mandat de d�p�t et son transfert le jour m�me vers le p�nitencier de Chlef o� sont d�tenus les auteurs de ce genre de pratiques qui rel�vent du Code de la criminalit�. Karim O. BIR OULD KHELIFA 1 mort et un bless� grave dans un accident de la route Samedi dernier, � 11 h 45, la R N 14 reliant Khemis Miliana � Tarik Ibn Zyad a �t� le th��tre d�un grave accident, pr�cis�ment � hauteur du douar des Ouled Slimane, accident au cours duquel, le chauffeur d�une Mazda b�ch�e, �g� de 24 ans a �t� gri�vement bless� et se trouve actuellement dans un �tat comateux tandis que son passager, un homme �g� de 70 ans a pu �tre r�anim� par les massages cardiaques entrepris par les secouristes de la Protection civile. Malheureusement, ce dernier est retomb� dans le coma et a rendu son dernier souffle lors de son transfert au service des urgences de l�h�pital de Khemis Miliana. Selon les premi�res constatations, ce serait un probl�me technique qui a �t� � l�origine de ce drame. On parle d�un pneu qui aurait �clat� et qui a fait que le jeune chauffeur n�a pu ma�triser le v�hicule qui est all� percuter de plein fouet un arbre.