B�JA�A Le torchon br�le entre les postiers et leur direction g�n�rale La situation ne s�arrange visiblement toujours pas au sein d�Alg�rie Poste � B�ja�a. Apr�s le mouvement de gr�ve d�une semaine ayant totalement paralys� les bureaux de poste du pays au d�but de l�ann�e , le Conseil de wilaya du syndicat d�entreprise d�Alg�rie Poste est revenu � la charge pour protester contre la d�signation par la tutelle des membres de la commission paritaire du secteur. Une d�signation �d�en haut� des membres de la commission paritaire au �d�triment� des �l�ments r�guli�rement choisis par les travailleurs pour les repr�senter, d�nonce �nergiquement le Conseil de wilaya du syndicat d�entreprise d�Alg�rie Poste de B�ja�a. �Sans prendre le soin de consulter ou d�informer le conseil syndical ni m�me les travailleurs, notre direction g�n�rale vient de r�cidiver, en proc�dant � la d�signation d�un �l�ment pour repr�senter le partenaire social pour prendre part � la commission charg�e de la r�vision de la convention collective� d�plorent dans une d�claration rendue publique, les postiers de B�ja�a. Tout en condamnant avec fermet� ce qu�il qualifie de pratique �malsaine�, le Conseil syndical des postiers de B�ja�a affirme dans son document �d�nier � toute autre personne ,en dehors de ses d�l�gu�s l�gitimement choisis, le droit de parler o� de n�gocier au nom des travailleurs d�Alg�rie Poste de la wilaya de B�ja�a et de les repr�senter�. Fustigeant leur tutelle, les m�mes syndicalistes estiment qu�au lieu �de s�impliquer dans les affaires syndicales et jouer dans la division des travailleurs, la direction g�n�rale � mieux � faire en s�occupant de la gestion de cette entreprise si sensible, qui n�arrive pas encore � maintenir son �quilibre�. D�termin�s � ne pas se taire devant �cette injustice�, les postiers de la wilaya de B�ja�a qui exigent �r�paration� rappellent que le conseil syndical de wilaya �l�galement install� et reconnu aux yeux de la loi reste le seul habilit� � repr�senter les travailleurs d�Alg�rie Poste(�) d�fendre toutes les franges des travailleurs sans distinction et prendre en charge toutes leurs revendications pour les soumettre � qui de droit�. Tout en contestant le choix �unilat�rale� de leur tutelle , le Conseil syndical de wilaya d�Alg�rie Poste qui exige �l�annulation imm�diate de la d�signation dudit �l�ment au sein de cette commission pour repr�senter les travailleurs de leur secteur � a menac� de recourir �� tous les moyens que lui conf�re la loi� pour se faire entendre. A. K. BILAN ANNUEL DE LA GENDARMERIE NATIONALE Sensible baisse de la criminalit� et hausse des accidents de la route Alors que les actes de criminalit� ont sensiblement baiss� durant l�ann�e 2012, les accidents de la route ont consid�rablement augment� � travers la wilaya de B�ja�a. Comparativement � l�ann�e 2011, les routes de B�ja�a ont connu une hausse de 20 accidents, soit 536 accidents, selon le bilan annuel pr�sent� lors d�un point de presse anim� par le Lieutenant-colonel, Nourredine Akrouf, chef du groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya de B�ja�a. La mortalit� li�e aux accidents de la route a �galement augment� par rapport � l�ann�e pr�c�dente, avec 16 victimes suppl�mentaires. Malgr� les efforts fournis par les services de s�curit� et le mouvement associatif , les routes continuent � faire encore de plus en plus de victimes dans la wilaya. 95% des accidents sont particuli�rement li�s au facteur humain contre 5% ayant pour origine l��tat des v�hicules et des routes. Les accidents se sont produits en partie, sur les principales routes nationales 09, 26 et 12. Les chiffres avanc�s par la Gendarmerie nationale indiquent que 39% des accidents sont caus�s par l�exc�s de vitesse, et 19% par des d�passements dangereux. Le m�me bilan note que 870 v�hicules sont impliqu�s dans ces accidents, dont 611 voitures touristiques, 150 camions de gros tonnage et 29 v�hicules de transport en commun et taxis. S�agissant des tranches d��ges, les plus de 40 ans repr�sentent 51,48% des auteurs des accidents. Sur le registre s�curitaire, le commandant du groupement de la Gendarmerie nationale de B�ja�a, le Lieutenant-colonel, Nouredine Akrouf fait observer dans son rapport annuel, un recul sensible de la criminalit�. Le rapport de l�ann�e 2012 indique que le nombre d�affaires trait�es, entre actes criminels, d�lits et contraventions, est de 1 914 contre 2 716 affaires en 2011. Les �l�ments de la gendarmerie ont trait� 276 cas de coups et blessures, 446 affaires li�es au vol de voitures, 17 affaires relatives aux incivilit�s et 22 cas de fraude. 1 243 personnes dont 7 femmes impliqu�es dans ces diff�rentes affaires ont �t� interpell�es pas les �l�ments de la gendarmerie. S�agissant du trafic de stup�fiants, la gendarmerie a �lucid� 35 affaires ayant permis l�arrestation de 59 personnes et la r�cup�ration de 3 kilos de kif trait� et de 13 autres, de plants de cannabis. Dans le m�me volet li� � la fraude, les �l�ments de la gendarmerie ont trait� 22 affaires relatives � diff�rents trafics, dont le d�mant�lement d�un important r�seau de vol de v�hicules, activant au niveau de la vall�e de la Soummam et � la falsification des documents de v�hicules, selon le Lieutenant-colonel Nourredine Akrouf. A. Kersani Grogne � la CNR Un vent de col�re a souffl� mercredi sur l�agence locale de B�ja�a de la Caisse nationale des retraites o� les travailleurs ont observ� un arr�t de travail � l�appel de leur conseil syndical en guise de protestation contre �le passe-droit� dans la nomination de responsables dans leur administration �sans aucun niveau au d�triment des potentialit�s de l�agence, universitaires et nantis d�une large exp�rience conform�ment aux directives et orientations du ministre du Travail� regrette-t-on dans une d�claration rendue publique. Les travailleurs protestataires r�clament �galement la restitution des postes supprim�s par la direction g�n�rale dans le tableau des effectifs, la revalorisation des postes de travail et le reclassement de leur agence, hors cat�gorie tel que d�fini par les textes et conventions collectives. Autres pr�occupations mises en avant par le conseil syndical de la CNR de B�ja�a, le versement de la prime de stimulation et de coordination au m�me titre que les autres agences CNR, la r�gularisation des postes communs, le d�blocage de la situation financi�re du SDOF et l�ouverture � candidatures aux dipl�m�s pour le poste de sous-directeur d�administration. A. K. TIZI-OUZOU Un mausol�e incendi� � Sidi Ali Moussa Le mausol�e de Tizi-Moka sis au village de Sidi Ali Moussa a �t� incendi� dans la nuit de jeudi � vendredi (nuit du Mawlid Ennabaoui). Une plainte a �t� d�pos�e hier, aupr�s de la S�ret� de da�ra de Maatkas et �galement aupr�s de la brigade de Gendarmerie nationale de Tirmitine par la famille propri�taire du site. Les d�g�ts ne sont pas tr�s importants, mais le geste tr�s r�pr�hensible des auteurs de ce forfait est condamn� par tous ceux qui ont eu vent de cette triste nouvelle. Le mausol�e Tizi-Moka qui, selon la l�gende, serait la m�re du Saint Sidi Ali Moussa, conna�t � chaque anniversaire de la naissance du Proph�te (Qlsssl) une importante affluence comme ce fut le cas jeudi. Assur�ment, ce n�est pas tout le monde qui appr�cie cette popularit� du lieu et ses traditions. C'est pr�cis�ment durant cette nuit que l�odieux acte s�est produit et dont seule l�enqu�te ouverte par les services de s�curit� d�terminera les circonstances exactes.