Les gardes communaux comptent r�ussir leur sit-in pr�vu lundi prochain devant le si�ge de l�APN en pr�voyant de retrouver leur camp de la dignit� �rig� � Boufarik, l��t� dernier, dans le sillage de leur double marche avort�e vers la pr�sidence de la R�publique � partir de Blida. Mohamed Kebci - Alger Le Soir) - Un camp qu�ils ont d� improviser, pour rappel, lors de leur seconde marche initi�e le 19 juillet dernier apr�s une premi�re, mouvement�e celle-l�, dix jours auparavant, � la lisi�re de l�autoroute Blida- Alger, � hauteur de la base a�rienne de Boufarik. L�, ils ont �t� tenus en respect par un impressionnant dispositif de s�curit� qui les a emp�ch�s de progresser. D�o� leur d�cision de rester sur place et d�improviser un camp de fortune, un champ laiss� en jach�re o�, en un temps record, ils �rig�rent d�innombrables huttes et des tentes, conf�rant aux lieux des allures d�un camp indien. De petits abris de fortune o� des milliers de gardes communaux ont �lu �domicile� par groupes de cinq � six et ce, jusqu�au 1er ao�t � la faveur de l�engagement des pouvoirs publics � entreprendre un dialogue avec eux. Et de �cette r�elle volont� de satisfaire nos revendications de la part du minist�re de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales�, comme le clamait alors Lahlou Aliouet, le charg� de la communication au sein de la Coordination nationale des gardes communaux, �il n�en �tait, finalement rien�, se ravise, aujourd�hui, notre interlocuteur pour qui les pouvoirs publics �nous ont men�s en bateau � coup de rencontres et d�ateliers qui ne visaient, en fait, qu�� gagner du temps, alors que le corps �tait en cours de dissolution�. �Plus que liquider cette corporation physiquement, le pouvoir fait tout pour que son combat contre l�hydre islamiste ne soit pas relay� aux g�n�rations futures � m�me de leur servir de belle le�on de patriotisme et de nationalisme�, poursuivra Aliouet. Un combat de m�moire qui semble d�ranger au plus haut sommet, surtout que les gardes communaux ont imprim� depuis, une cadence plus �politique� � leur mouvement, eux qui ont lanc� l�id�e d�une fondation d�di�e � leur corporation et celle d�un Front national de la d�cennie noire. Si le premier projet semble �contrari�, le second a �t� mis sur rails puisqu�il a �t� officiellement lanc�, il y a quelques jours avec d�autres acteurs sociaux partageant la quintessence de l�initiative. D�ailleurs, encha�nera Aliouet, une r�union est pr�vue le 22 de ce mois avec la pr�sence d�autres �cat�gories� d�acteurs dont les patriotes, des membres des GLD (Groupes de l�gitime d�fense), des policiers radi�s lors de la d�cennie noire. Du beau monde qui se dit, selon notre interlocuteur, �flou�, voire �trahi� tant, dira-t- il, �les ennemis d�hier sont de loin pris en charge avec des tangos r�habilit�s et aussit�t vers�s dans les affaires et informellement � coup de pr�ts bancaires et autres avantages mat�riels�. �Ceci au moment o� ceux, comme nous, les policiers, les militaires, les patriotes, les GLD, les journalistes, les intellectuels de tous bords et de simples citoyens qui ont lourdement pay� le prix de la sauvegarde de la R�publique du p�ril islamiste, sont laiss�s en rade, en marge�, l�chera Aliouet qui avouera ne pas trop se focaliser sur les m�disances et autres �tiquettes qui ne manqueraient pas � leur �tre coll�es �. �Nous ne partirons de Boufarik qu�une fois nos revendications satisfaites� Ayant �vid� son sac�, le charg� de la communication au sein de la Coordination nationale des gardes communaux se montrera serein quant � la r�ussite, cette fois, de leur action sur Alger, n��cartant pas, cependant, l��ventualit� d�un remake du double sc�nario de juillet dernier. Aliouet se voudra cat�gorique : �Nous ne d�camperons de Boufarik qu�une fois satisfaites enti�rement et pleinement nos revendications et pas seulement mat�rielles�.