Après avoir exploré toutes les pistes et fini par se rendre compte qu'il ne faisait que tourner en rond, invitant même un entraîneur à se déplacer du Portugal pour lui signifier qu'il ne sera pas l'oiseau rare qu'il recherchait, le président Hannachi a enfin trouvé son entraîneur, et comme il l'avait promis à qui voulait l'entendre, il l'a ramené de l'étranger, sauf que c'est un Algérien bien de chez nous, et même plus, puisqu'il est de la maison et connaît ses rouages les plus secrets. Depuis mardi dernier, après qu'il eut été confirmé que Mourad Karouf avait été chargé de prendre langue avec lui, il ne faisait plus de doute que Azzedine Aït-Djoudi allait se voir confier le rôle de celui qui tentera de remettre la JSK dans le droit chemin. Depuis jeudi, après l'entrevue avec Hannachi, tout a été ficelé, il ne restera aux deux parties qu'à ratifier leur relation, dès que l'ex-sélectionneur national des Olympiques entérine la fin de sa liaison avec le Moghreb de Fès avec lequel, soit dit en passant, il a accompli une bonne saison. Pour sa nouvelle aventure avec le club où il a grandi, Azzedine Aït- Djoudi a obtenu les pleins pouvoirs, à commencer par celui du choix de ses collaborateurs, qui devraient avoir pour nom Mourad Karouf et Aomar Hamenad, et d'un droit de regard sur le recrutement, ce qui est la moindre des choses surtout que sur ce plan, pour le moment, on ne peut pas dire que la JSK s'est illustrée.