La ville de Bou-Sa�da, qui compte plus de 130.000 habitants, est devenue un d�potoir � ciel ouvert. Ses rues, dont l'�tat de d�labrement est alarmant � plus d'un titre, offrent un environnement des plus d�solants et un aspect de �grand douar�. Quant � la p�riph�rie de la ville, elle est devenue, au fil des jours, une d�charge publique, d'o� se d�gagent des odeurs naus�abondes et des nuages de fum�e irrespirable. Il est � signaler, en outre, que les trottoirs de la ville sont squatt�s par une multitude de vendeurs � la sauvette, laissant, le soir, apr�s leur d�part, des ordures et des d�tritus en tous genres. Cependant, l'APC de Bou-Sa�da n'est pas rest�e les bras crois�s. D�s son installation, elle a lanc� une grande campagne de nettoyage et d'assainissement, puis plus rien. C'est la l�thargie et le laisser-aller, mis � part quelques travaux de bricolage avec les m�mes proc�d�s r�volus, sachant que l'APC de Bou-Sa�da poss�de beaucoup de ressources financi�res. Un grand nettoyage durable s'impose aussi bien � l'int�rieur de la ville qu'� la p�riph�rie. L'accumulation de d�chets constitue r�ellement un danger pour la sant� des citoyens. Les sites touristiques historiques ont �t� transform�s en d�charge publique, �tat qui explique le taux alarmant des maladies respiratoires telles que l'asthme, les allergies, ainsi que les maladies infectieuses telle la leishmaniose.