La direction du MC Alger n'arrive pas à se séparer de ses deux joueurs africains, à savoir Ibrahim Sylla et Eric Sackey qui exigent leurs indemnités selon les termes des contrats, contrairement à Mbingui qui a accepté de rompre son contrat à l'amiable et de rentrer chez lui au Gabon. Hier, les deux joueurs n'avaient pas encore trouvé un compromis avec la direction du club mouloudéen. Ils refusent toujours l'offre de séparation à l'amiable proposée par Hadj Taleb. Et pour éviter toute mise en demeure pour abandon de poste, les deux Africains se présentent chaque matin aux entraînements, même si Arthur Jorge, le coach du MCA, leur a interdit d'y prendre part. Pour la direction du MCA, les exigences des deux joueurs ne peuvent être satisfaites par le club, qui leur propose par ailleurs le règlement de deux mois de salaire chacun et la résiliation de leur contrat respectif. De même, ils refusent la proposition de Hadj Taleb de les prêter pour le reste de la saison. «Je ne fais que demander mes droits d'autant plus que mon contrat avec le MCA expire en juin 2016», a affirmé Ibrahim Sylla qui menace même de saisir la Fifa pour faire valoir ses droits. «Je m'en fous, c'est le club qui veut libérer et c'est à lui d'honorer ses engagements vis-à-vis de moi.» Pour sa part, Eric Sackey, qui se dit prêt à revoir ses exigences, réclame toutefois son paiement avant d'accepter la séparation à l'amiable proposée par le président mouloudéen. «C'est mon agent qui réglera cette affaire (...) On nous a traités de tous les noms d'oiseaux quand on s'est présentés, moi et Ibrahim, aux entraînements, alors qu'on n'a fait que notre devoir. Nous sommes victimes d'une injustice», a déclaré le joueur ghanéen. Devant cette situation de blocage, le MCA, qui compte engager deux nouvelles recrues brésiliennes, d'ailleurs attendues incessamment à Alger, risque de rater son mercato si une solution n'est pas trouvée rapidement aux deux joueurs, un accord qui éviterait d'abord l'implication de la Fifa...