L'ancien international algérien Mourad Meghni a signé, jeudi, un contrat le liant pour deux saisons au CS Constantine. Après avoir demandé aux dirigeants du club une période de réflexion de trois jours, l'ancien meneur de jeu des Verts a fini par répondre «oui» pour porter le maillot des Sanafir et renouer ainsi avec la compétition et le football professionnel par la porte du doyen des clubs de l'Est algérien. Meghni (31 ans) a passé la visite médicale avant de signer son contrat et de sacrifier à la traditionnelle présentation à la presse au cours de laquelle il a exhibé son nouveau maillot vert et noir floqué du numéro 10. «Je suis très heureux de rejoindre un grand club comme le CSC et je ferai de mon mieux pour aider mes coéquipiers à réaliser une très bonne saison et à répondre aux attentes des supporters». L'ex-joueur de la Lazio a connu une période difficile à cause des blessures à répétition qui ne l'ont pratiquement pas quitté depuis le 7 décembre 2012, date de sa dernière participation à une rencontre professionnelle sous les couleurs du club qatari de Lekhwiya. La nouvelle idole du club constantinois s'est toutefois accrochée, ne cédant jamais au désespoir, même si elle reconnaît que sa situation n'«a pas été facile à surmonter». Meghni rejoint ainsi un autre ancien international algérien, Yacine Bezzaz en l'occurrence, aux côtés duquel il participera au second stage de l'équipe, prévu à partir du 27 juillet au Maroc. Il avait une piste en Arabie Saoudite, mais... De toutes les offres annoncées, celle venue d'Arabie Saoudite n'a jamais été rendue publique. Mourad Meghni, nouvelle recrue du CSC, était suivi par le MC Alger mais aussi par El-Wihda, club saoudien de première division. L'équipe phare de La Mecque avait chargé ses représentants en Algérie et en France de court-circuiter les négociations entre l'ancien meneur de la Lazio et les dirigeants des clubs algériens (CSC et MCA). Une tentative qui n'a pas abouti, Meghni étant injoignable aussi bien en France qu'en Algérie. Ses managers, son frère Saïd et Hamid Latrèche, n'avaient pas, non plus, accès à cette information. Le manager algérien mandaté par les dirigeants d'El-Wihda ayant préféré la jouer «soft», l'intérêt des Saoudiens, qui offraient un salaire de 30 000 dollars plus d'autres royalties, était conditionné par l'échec des tractations entre les deux clubs algériens et le joueur.