Par Kader Bakou De temps en temps, les médias parlent d'un «5e Beatle». Pour certains, c'est Pete Best, batteur du groupe de 1960 à 1962, avant d'être remplacé par Ringo Starr, au moment même où le succès arrive. Jusqu'à aujourd'hui, ils rappellent que c'est au Casbah-club de Mona la mère de Pete Best, que John Lennon, Paul McCartney et George Harrison ont commencé leur carrière. Pour d'autres, «le 5e Beatle», c'est Stuart Sutcliffe qui fut bassiste des Beatles de 1960 jusqu'à sa mort en 1962. Beaucoup voient en Brian Epstein un «5e Beatle » car c'est lui qui avait réussi à avoir une audition par George Martin chez EMI en 1962, débouchant sur un contrat d'enregistrement, premier pas vers la «beatlemania». Justement, certains voient en le producteur George Martin, le «5e Beatle», car c'est lui qui avait engagé le groupe sur le label Parlophone, division d'EMI, et jusqu'à la fin de la carrière des Fab Four, il les a accompagnés dans leurs enregistrements. A la longue liste, on pourrait ajouter Eric Clapton qui a participé à l'enregistrement de la chanson While My Guitar Gently Weeps, Ravi Shankar qui a eu une influence sur certaines chansons ou Billy Preston qui aaccompgné les Beatles dans des morceaux comme Get Back ou I've Got a Feeling. Le mystère du «5e élément» des Beatles, c'est un peu celui du fameux film de Luc Besson, sur un groupe d'extra-terrestres qui vient sur la planète Terre afin de récupérer quatre pierres représentant les quatre éléments de la vie. K . B.