Gain facile : ing�niosit� des uns et complicit� des autres L'APC de N'sigha a �t� condamn�e par la justice � indemniser un investisseur qui avait d�pos� plainte lors du r�gne d'un ex-/P/APC durant trois mandats sous des casquettes partisanes diff�rentes � verser 22 milliards de centimes. A l'�poque, l'investisseur qui avait entam� la r�alisation d'un projet fut bloqu� par l'ex-P/APC. La suite est connue, elle laissera planer des arri�re-pens�es. Bref, le Conseil d'Etat est saisi pour bloquer cette d�pense que le budget communal ne peut supporter. Le wali contact� � ce propos devait dire : "Tout le monde va rembourser ce qui a �t� pris � El Hamma, l'affaire de l'h�tel ou encore l'affaire de N'sigha qui sera bloqu�e par le Conseil d'Etat", fin de citation. Encore que la plupart des communes perdent leur proc�s intent�s par des entrepreneurs ou d'�ventuels propri�taires terriens (suite aux choix de terrains) car les services du contentieux sont encadr�s (lorsqu'ils le sont) par des gens recrut�s dans le cadre du filet social. Combien devra d�bourser la commune de Khenchela ? Alors que celle de Babar est condamn�e � payer 27 milliards de centimes. Faut-il �voquer les projets des milliards cens�s prot�ger la ville de Khenchela contre les inondations avec les r��valuations et les indemnisations prononc�es par la justice. Mais quand il pleut, la ville est engloutie par les eaux. Les citoyens s'insurgent contre cette situation qui perdure et se disent certains que les responsables demanderont encore d'autres enveloppes et inscriront d'autres projets. Ces m�mes responsables qui seront ensuite "ex�cut�s" par les amateurs du gain facile; ceux qui rentrent dans les rangs sont adopt�s mais tenus en laisse. Ces quelques exemples illustrent le degr� du mal dont les effets sont connus. Un petit fonctionnaire devenu subitement riche et un entrepreneur souvent hadji trompant le fisc. Actes de destruction en zone sud Dans une descente punitive, le arch de Mahmel comme on l'appelle, a d�cid� puis ex�cut� cette d�cision qui consiste � saboter 17 forages r�alis�s par des exploitants agricoles au niveau des N'fidhas. Des maisons sont ras�es et les occupants expuls�s. Les biens appartiennent aussi � des gens de Mahmel alors que ceux qui ont �t� � l'origine de ces actes sont aussi des exploitants. Quelle lecture donner � ces faits graves ? Des repr�sentants des deux parties affirment au Soir d'Alg�rie, �tre dans leur droit, les uns, photographies � l'appui, affirment que c'est une vendetta et que des personnes se sont substitu�es � l'Etat alors que les autres disent avoir attir� l'attention � plusieurs reprises sur ces personnes qui exploitent les N'fidhas. Si l'ensemble des 15 p�rim�tres de mise en valeur de 70 500 ha sont g�r�s selon la loi 83/18 du 13 ao�t 1983, les N'fidhas ob�issent � des r�gles d�finies par la tribu ou l'usufruit se fait sur une dur�e de cent ans renouvelable avec l'accord des chefs des diff�rentes fractions d'une m�me tribu, celle des Nememchas. Les N'fidhas sont les zones d'�pandages de crues � tr�s forte productivit� s'�tendant sur un total de 20.000 hectares avec pr�s de 14 n'fidhas dont les plus importantes sont Ouzaren o� ces �v�nements ont eu lieu alors que la zone de Megada de Babar rec�le une autre n'fidha importante ; celle de Tagmitt, la zone de Ouled-Rechache dispose d'une n'fidhas tout aussi importante, la contestation est cyclique chaque fois que quelqu'un s'implante dans une N'fidha, des conflits �clatent. Sauf que d'une fa�on naturelle les cours d'eau peuvent changer suite � l'�rosion, ce qui g�n�re un d�placement spatial des n'fidhas. Parfois les cours d'eau sont volontairement d�tourn�s, la complexit� de la gestion de ce dossier alterne l'application de la loi aux p�rim�tres de mise en valeur et le maintien des �quilibres li�s � la configuration sociologique pour ce qui est des N'fidhas. 16 personnes secourues par la Protection civile La neige est tomb�e subitement la veille de l'A�d et a �t� suivie par des vents tr�s violents. Le mauvais temps s'est caract�ris� par le blocage de six personnes � l'int�rieur de leur v�hicule sur la route menant vers Ch�char. Il a fallu l'intervention de la Protection civile pour leur sauver la vie. Sur la route menant � Ouled Rechach, six autres personnes ont �t� secourues. Sur la route de Nsigha deux camionnettes ont d�rap�, 4 personnes seront bless�es et assist�es par la Protection civile. Aucun d�c�s par accident durant l'A�d, n'est enregistr� selon des sources officielles. Pour l'ann�e 2004, la Protection civile fait �tat de 185 accidents de la circulation ayant fait 357 accident�s dont 24 d�c�d�s. Les autres d�c�s par asphyxie, noyade et suicide sont au nombre de 16. La Protection civile a eu � intervenir 22 fois pour porter secours � 29 personnes.