L�APC de Saharidj, situ�e � 60 km � l�est de Bouira dans la da�ra de M�chedallah, vient d�avoir gain de cause dans le conflit qui l�opposait � la Sonelgaz au sujet de la r�novation de son r�seau situ� au chef-lieu de la commune. D�apr�s le P/APC, la Sonelgaz est condamn�e � r�nover compl�tement son r�seau de basse tension qui alimente le centre-ville, avec du fil �lectrique protecteur, alors que le r�seau existant est en cuivre d�nud�. D�ailleurs, selon le P/APC de Saharidj, en tant que premier magistrat de la commune, il �tait de son devoir de prot�ger la vie de ses concitoyens surtout que, tout le monde � Saharidj se rappelle la mort d�une m�re de famille, en 1995, sur la dalle de sa maison. La d�funte, A.A.B, �g�e de 27 ans et m�re de trois enfants, avait sectionn� une gaine en plastique afin de l�enrouler sur le fil �lectrique qui �tait pr�s de la dalle pour prot�ger ses enfants. C�est alors qu�� un moment d�inattention, elle fut elle-m�me �lectrocut�e. Dans son d�p�t de plainte en 2006, le P/APC a tout naturellement cit� l�exemple cette citoyenne afin que la Sonelgaz verse � sa famille un capital d�c�s. Au total, deux verdicts dont celui de la chambre administrative du conseil d�Etat ont �t� prononc�s en faveur de l�APC et contre la Sonelgaz astreinte � la r�novation du r�seau ainsi qu�au payement d�un capital d�c�s, �valu� � 200 millions de centimes � verser pour la famille de la d�funte. Or, d�apr�s le P/APC, m�me apr�s ces deux verdicts, la Sonelgaz a refus� de r�nover le r�seau. Ayant port� l�affaire pour une troisi�me fois en justice pour, cette fois-ci, refus d�appliquer un jugement de justice, la Sonelgaz a �t� condamn�e le 24 ao�t dernier � r�nover le r�seau avec astreinte p�cuniaire � titre comminatoire de 3000 dinars par jour. Cependant, m�me avec cela, le r�seau n�est pas encore r�nov� et pendant ce temps, les citoyens vivant au chef-lieu continuent � courir le danger quotidien � cause de ces fils �lectriques apparents ou d�nud�s.