Le conflit opposant l'ONG française à caractère humanitaire, l'Elan du cœur et le président de l'association des handicapés moteurs de Mekla Espoir revient une nouvelle fois au devant de la scène. La plainte déposée par Mme Bouquin, présidente de l'Elan du cœur, pour abus de confiance et détournement de biens personnels contre H. G., président de l'association Espoir, vient de connaître son épilogue, à travers un procès qui s'est finalement tenu jusqu'à tard dans la journée de dimanche dernier au tribunal d'Azazga (chambre correctionnelle). Après une audience marathon, le procureur a requis 5 ans de prison ferme et 500 millions d'amende à l'encontre du mis en cause, en l'occurrence le président de l'Association des handicapés moteurs Espoir de Mekla. Le tribunal a longuement interrogé ce dernier sur sa gestion des deniers de l'association. Dans son long réquisitoire, le procureur de la République a insisté sur le traitement réservé aux dons de particuliers et des subventions de l'Etat octroyés à l'association pour la gestion du centre de rééducation fonctionnelle pour personnes à mobilité réduite de Mekla. Le traitement réservé au matériel paramédical pour personnes à mobilité réduite convoyé de France par l'ONG l'Elan du cœur qui a émis des présomptions de détournement et de malversation autour de quantités importantes de ce matériel que le président de l'association Espoir avait la responsabilité de distribuer aux handicapés moteurs de Mekla. Le verdict sera rendu le 16 novembre prochain.