L'id�e du projet Goal a germ� dans l'esprit de l'ancien pr�sident de la FIFA, le Br�silien Joao Havelange.C'�tait lors du congr�s de Zurich en 1996. A cette p�riode, le Suisse Sepp Blatter �tait secr�taire g�n�ral de l'instance mondiale du football. C'est lors de sa campagne pour devenir pr�sident de la FIFA que le m�tronome suisse soumettra l'id�e aux membres de l'AG de la F�d�ration internationale la plus riche et la puissante. Mohamed Bouchama - Alger (Le Soir) - C'�tait en 1998, au lendemain du Mondial fran�ais. Chacune des 204 f�d�rations nationales que compte la FIFA devait, outre le million de dollars au titre de budget de fonctionnement (les conf�d�rations avaient droit � 10 millions de dollars) pr�vu par Havelange, entre 1990 et 2002, percevoir, sur instruction du comit� ex�cutif, 500 000 dollars au titre de l'assistance technique plus connue sous le nom du projet Goal/FIFA. Ce projet a comme id�e premi�re la dotation de chaque f�d�ration nationale d'un si�ge, de structures techniques, ou de terrains. Le m�me montant pouvant servir � la r�novation des infrastructures pr�cit�es. Le projet Goal est dirig� par le Qatari Mohamed Ben Hammam. Depuis son lancement, l'Alg�rie n'a b�n�fici� que de trois op�rations de financement qui, concr�tement, n'ont donn� lieu qu'� des projets fantoches. Et pour cause ! Sous l'�re de feu Mohamed Diabi, la F�d�ration alg�rienne allait toucher sa "premi�re" prime d'assistance. Mais, des dissidences intra-f�d�rales ont pouss� la f�d�ration internationale � geler le don. C'est donc, la FAF de Omar Kezzal qui se devait de r�cup�rer la cagnotte. Mais, la proc�dure n'ayant pu �tre respect�e, la FIFA d�cide de priver la FAF de sa quote-part, invoquant les ing�rences r�p�t�es des pouvoirs publics dans la gestion de l'instance f�d�rale. A l'�poque, des informations ont m�me laiss� entendre que l'argent de la FIFA avait atterri dans des… poches qui n'avaient rien � voir avec la f�d�ration ou, encore, qui n'avaient plus droit de cit� du c�t� de Dely-Ibrahim. Des informations jamais v�rifi�es m�me s'il faut faire remarquer que la structure de Blatter ne se laisse jamais faire dans de telles op�rations minutieusement contr�l�es par ses services. Finalement, ce n'est que vers 2002, et donc l'av�nement de Mohamed Raouraoua � la t�te de la FAF que le football allait b�n�ficier r�ellement de cette manne. Au d�part, il �tait question de la construction d'un centre des �quipes nationales � Sidi-Moussa. C'�tait il y a deux ans, quand le pr�sident de la R�publique, M. Abdelaziz Bouteflika, a pos� la premi�re pierre dont les travaux de r�alisation allaient �tre confi�s � plusieurs entreprises nationales pour une dur�e de douze mois. Le montant global de ce projet s'�levait � pr�s de 300 millions de dinars. La FIFA devait financer une partie du projet � savoir l'h�tel standing dont le co�t avoisine les 500.000 dollars. Le centre implant� sur une superficie de six hectares devait comporter trois terrains de football homologu�s avec tribunes, un autre h�tel de 64 lits ainsi qu'une salle de musculation et une autre pour les soins, des blocs administratifs et p�dagogiques, une salle de conf�rences, une biblioth�que et des bureaux pour les membres de l'encadrement technique. La d�cision de r�aliser ce centre a �t� annonc�e en juin 2003 par le chef de l'Etat au cours d'une c�r�monie de remise de prix aux vainqueurs des comp�titions nationales. A J-3 de la date butoir fix�e par l'instance du football mondial, arr�t�e au 19 f�vrier 2005, la FAF ne semblait pas avoir conclu "son affaire". Un mutisme dont on pouvait penser qu'il s'agit d'un aveu d'�checs d'une entreprise jamais cautionn�e par les pouvoirs publics. R�cemment, le pr�sident de la FAF, Raouraoua, a expliqu� les m�canismes de financement de ce projet r�v�lant qu'� cause des lenteurs administratives emp�chant le d�marrage du centre de pr�paration de Sidi- Moussa, l'Alg�rie risque de perdre les cr�dits allou�s par la FIFA qui s'�l�vent � 500 000 DA. �La FAF a pris ses dispositions pour transf�rer cette assistance vers la construction d'une b�tisse sur l'actuel site de la FAF�. M. Raouraoua avait annonc� � ce sujet que la F�d�ration vient de r�ceptionner l'acte de propri�t� pour la somme de 22 milliards de centimes payables en trois ans. Gr�ce � ce titre, la FIFA peut acc�der � la demande de la FAF, mais avant le 19 f�vrier prochain, date � laquelle la FIFA exige le d�marrage des travaux. Pourtant, Raouraoua qui se trouvait cette semaine aux Seychelles o� il avait �t� d�sign� par la CAF comme commissaire au match opposant les Seychellois de Red Star aux Mauriciens de la Savanne, se montre rassurant en nous annon�ant, dans une communication t�l�phonique, que la F�d�ration internationale a finalement accept� le transfert de cet argent vers le projet de construction d'une nouvelle b�tisse sur le site m�me de la FAF � Dely-Ibrahim. �Je vous dirai aussi que la FIFA se montre patiente et g�n�reuse � la fois, car figurez-vous qu'elle vient de nous accorder une rallonge sur le budget initial de l'ordre de 225 000 dollars. Une commission de la FIFA sera � Alger, le 25 f�vrier prochain afin de contr�ler et �ventuellement avaliser le nouveau projet dont les �tudes ont �t� confi�es au BEREP, consistant outre la construction d'un nouveau bloc au niveau de l'enceinte de la FAF, en plus de la r�novation des deux blocs existants, pas du tout op�rationnels, qu'on va r�server � nos diff�rentes commissions et � nos sponsors�. Le pr�sident de la FAF, qui ne veut plus pol�miquer avec les pouvoirs publics, le MJS notamment, qui ne voulaient, apparemment, plus entendre parler de ce projet, annonce par ailleurs que l'Alg�rie est �ligible � un nouveau don de la part de l'instance mondiale en 2007. Soit, l�galement, au cours du prochain mandat f�d�ral… Raouraoua qui n'est pas certain de postuler � un second mandat cons�cutif (des sources l'annoncent candidat � la pr�sidence de la CAF dont l'�lection est pr�vue en 2008) semble tracer la voie � son successeur, � moins que… Pour Hadj Raouraoua, interrog� sur la destination � donner au projet Goal de 2007, il sera question de la construction du fameux centre des �quipes nationales. Avec un autre montage financier (la FIFA autorise l'aide des op�rateurs priv�s), probablement une autre assiette mais pas forc�ment un nouveau pr�sident de la FAF. R�ponse � partir de mars au cours duquel se tiendra l'assembl�e g�n�rale ordinaire de la FAF.