Comme il fallait s'y attendre, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a rendu son verdict sur l'affaire du match CRB Aïn Fekroun-AS Khroub disputé vendredi 6 mai pour le compte de la 30e et dernière journée du championnat de la Ligue 2 Mobilis, et qui a connu des interruptions de près de 30 minutes suite à l'envahissement du terrain par les supporters locaux alors que le score était encore vierge. L'enjeu de la rencontre était tellement important pour l'ASK que le public local a poussé le CRBAF a encaisser un but dans les dernières secondes des 26 minutes du temps additionnel accordé par l'arbitre Brahimi ; un but qui a permis à l'ASK d'assurer son maintien et d'expédier l'US Chaouia en division amateur (DNA). Et dans le traitement de cette affaire, la CD de la LFP qui aurait dû prendre en considération l'enjeu du match, a tout bonnement traité le dossier comme ses prédécesseurs en soulignant «suite à l'examen des pièces versées au dossier, et aux rapports des officiels de la rencontre CRBAF : envahissement de terrain, récidive avec faits aggravants (deux arrêts de la partie) ; jets de divers projectiles», la commission de discipline inflige une sanction de «quatre matchs à huis clos». Tellement expéditif que la CD a omis de préciser si la sanction est ferme ou avec sursis ! Les membres de la commission de discipline ont-ils convoqué et écouté l'arbitre de la rencontre, à savoir M. Brahimi. Ne fallait-il pas lui demander pourquoi a-t-il rallongé de 26 minutes un match qui devait être tout simplement arrêté ? N'est-ce pas là une entrave à une loi Fifa ?