L'examen du baccalauréat connaîtra une refonte totale à partir de la rentrée prochaine, a annoncé le ministère de l'Education nationale dans un communiqué, jeudi. La nouvelle formule des épreuves sera présentée prochainement au gouvernement. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - L'examen du baccalauréat sera revu de fond en comble. Le ministère de l'Education a posté un communiqué sur sa page officielle facebook, dans lequel il annonce l'application d'une nouvelle formule du bac à partir de la rentrée prochaine. Une annonce qui a été confirmée le même jour par l'inspecteur général du ministère de l'Education qui était l'invité de la Radio nationale chaîne 3. La nouvelle copie du bac prendra en considération aussi bien la révision des coefficients que le contenu et la durée des épreuves, selon Nedjadi Messeguem qui a rappelé que l'examen du bac dans sa formule actuelle a montré ses limites et doit s'adapter à l'évolution des nouvelles technologies de l'information. «Avec ce qui se passe sur les réseaux sociaux, cet examen a montré ses limites. Nous allons vers des changements radicaux qui toucheront le contenu des épreuves, les coefficients, les guides qui permettent l'élaboration des sujets, la formation des inspecteurs qui préparent les sujets, la durée des épreuves, l'introduction du contrôle continu ou des épreuves anticipées», a indiqué Nedjadi Messeguem. Il n'est pas normal, dit-il, que les matières complémentaires, par exemple pour les élèves scientifiques, aient un coefficient supérieur aux matières essentielles. Le ministère de l'Education présentera prochainement la nouvelle copie du bac au gouvernement, a indiqué l'invité de la radio. Pour le moment, la seule mesure officielle annoncée, c'est la durée des épreuves qui passera de cinq à trois jours. Ce dernier a également réaffirmé qu'aucun sujet n'a été fuité durant la deuxième session du bac qui a pris fin jeudi. Cependant, cette session a enregistré un taux d'absentéisme de 10%. Ainsi sur les 509 389 candidats inscrits, 42 656 (5 122 candidats scolarisés et 37 534 libres) se sont absentés. Par ailleurs, tout comme le bac, l'Onec (Office national des examens et concours) aussi va connaître une refonte. Concernant l'examen de la 5e année primaire qui sera également touché par les changements opérés dans le secteur, il sera remplacé par un test national. «Nous allons faire un test pour les élèves, non pas pour les sanctionner mais pour évaluer les lacunes à rattraper», a-t-il précisé. Toutefois, le ministère de l'Education n'a pas encore fixé la date de l'application de cette nouvelle mesure.