Le tribunal criminel près la cour de Blida vient de prononcer la peine de 18 mois de prison ferme à l'encontre de la mère qui injectait de l'urine à sa fille de 6 ans pour apitoyer les âmes charitables et recevoir d'elles de l'argent pour soi-disant la faire soigner à l'étranger. Tout comme le père de la victime qui a été condamné à la même peine pour complicité. Cette affaire remonte au mois de mai 2015 (voir notre article du 8 juin 2015) lorsque les médecins de l'hôpital Benboulaïd de Blida avaient émis des doutes sur l'origine de la maladie de la fillette et commençaient à soupçonner les parents surtout après les résultats d'un laboratoire français qui avait mentionné dans leur rapport l'existence de traces d'urine dans le sang de la fillette. Dès lors, ils alertèrent la police qui arrêta la mère. Interrogée, elle avoua avoir injecté de l'urine par voie intraveineuse à sa fille dans le but de percevoir de l'argent des âmes charitables pour la faire soigner à l'étranger. En effet, cette mère pratiquait cette torture à sa fille pendant plus d'un an et à chaque fois qu'elle est admise à l'hôpital pour soins, elle rechute quelques jours après. Même une intervention chirurgicale a été pratiquée à l'enfant dans une clinique privée pour lui enlever l'appendice, suspectée d'être derrière son mal. Mais rien ne fut puisque la victime continuait à avoir de la fièvre suivie de vomissements. Ce qui obligea les parents à l'hospitaliser à l'hôpital Parnet d'Alger et ensuite à l'hôpital Benboulaïd de Blida qui est spécialisé dans la pédiatrie et la chirurgie infantile. Et c'est là que le pot au rose fut découvert après que tous les soins n'eurent rien donné. C'est ainsi que les parents de la fillette qui ont posté le cas de celle-ci sur les réseaux sociaux, ont pu amasser la somme d'un milliard de centimes contrairement à ce qu'ils avaient avancé à la police lors de l'enquête à savoir 300 millions de centimes. A noter qu'entretemps, ces derniers ont pu bénéficier d'une prise en charge médicale octroyée par le ministère de la Santé pour des soins en faveur de leur fille à l'étranger, d'où l'inutilité de l'utilisation de l'argent amassé. Toutefois, cet argent n'a pu être récupéré par la police du fait que le père avait déclaré l'avoir distribué à des familles nécessiteuses tout en niant lors du procès les accusations portées contre lui et sa femme. Saisie de 1 500 kilogrammes de viande blanche impropre à la consommation Les éléments de la brigade territoriale de la gendarmerie nationale de Bougara, à 25 kilomètres à l'est de Blida, ont arrêté trois camions frigorifiques sur la RN 29 entre Bougara et Larbaâ pour vérification de papiers et découvrent qu'ils transportaient de la viande blanche estimée à 1 500 kilogrammes. Les chauffeurs ne possédaient ni registre du commerce, ni factures et encore moins les certificats de vétérinaires attestant de la bonne qualité de la viande. Selon les déclarations des chauffeurs, cette viande était destinée à être livrée pour la vente dans les wilayas de Blida et d'Alger. Une enquête a été ouverte pour connaître l'origine de cette viande saisie pour laquelle le parquet a ordonné son incinération.