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Le Soir de l'Est
Sétif 157 affaires dans le rôle du tribunal criminel
Publié dans Le Soir d'Algérie le 19 - 10 - 2013

Cent cinquante-sept affaires seront traitées lors de la 3e session criminelle de l'année en cours, qui débutera à partir de demain dimanche jusqu'au 19 janvier prochain. Selon le rôle affiché à la cour de Sétif, les magistrats auront à juger 365 prévenus, dont 10 en fuite.
Les dossiers enrôlés durant cette session, où sont impliquées également 13 femmes, concernent principalement les atteintes aux biens et aux personnes avec 42 crimes d'association de malfaiteurs, 21 autres crimes d'attentat à la pudeur avec violence, le faux et usage de faux avec 8 affaires, 11 pour le vol en réunion, 4 affaires de trafic de stupéfiants, 8 affaires de faux et usage de faux, 3 autres affaires liées à la fausse monnaie, 3 affaires d'évasion fiscale et enfin le viol avec 8 affaires. Quant au crime de sang, il concerne 14 affaires d'assassinat ou meurtre avec préméditation. Les autres affaires sont relatives aux tentatives d'homicides volontaires, infanticide, parricide, et incendie volontaire.
Parmi les procès fort attendus, figurent deux affaires d'assassinats qui ont défrayé la chronique dans la région de Sétif. La première est celle du meurtre d'une jeune mariée par son époux le lendemain de leur nuit de noces.
Pour rappel, cette affaire remonte au 16 juin 2012, quand des automobilistes ont découvert le corps sans vie d'une jeune femme sur la RN9. Les gendarmes ont constaté que la victime a été égorgée. L'auteur de cet acte n'était autre que le mari qui fut vite appréhendé par les gendarmes.
Selon les premiers éléments de l'enquête, la victime âgée de 24 ans, originaire de Ras-El-Oued, dans la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj et enseignante à l'université de Biskra, était partie à Béjaïa pour un voyage de noces en compagnie de son jeune époux à bord d'un véhicule. En cours de route, et pour des raisons que seul le procès pourra déterminer, le mari, R. Ramzi, un plombier de 27 ans également originaire de Ras-El-Oued, va assassiner sa femme en l'égorgeant à l'aide d'un couteau ramené a cet effet. Un détail qui conforte la thèse de la préméditation. Les raisons qui ont poussé le jeune marié à commettre ce crime demeurent jusqu'à ce jour inconnues. Le prévenu était resté muet sur le mobile de son geste tout le long de l'instruction.
La seconde affaire concerne l'assassinat dans des conditions atroces d'une mineure. Les faits de cette tragique affaire remontent à la journée du 20 avril de l'année 2012, quand des informations parvenues à la brigade de la Gendarmerie nationale de Hammam Guergour, à une quarantaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya, faisaient état de la présence d'un cadavre à l'intérieur d'un puits au village Bouariba, dépendant de la commune de Hammam Guergour.
Arrivés sur les lieux, les gendarmes accompagnés des éléments de la cellule de la police scientifique et technique, remontent le cadavre qui s'est avéré être celui d'une personne de sexe féminin. Ce n'est que trois jours après la découverte du cadavre, que les gendarmes de la compagnie d'El-Eulma alertèrent leurs homologues de la brigade de recherche, sur la disparition d'une mineure répondant aux initiales de L. I., qui avait quitté le domicile de son grand-père à Hammam Sokhna depuis le 27 février 2012, en emportant une somme de 550 millions de centimes. Depuis cette date, elle n'avait plus donné signe de vie. Sur la base de ces informations capitales, les gendarmes prirent contact avec la famille de la mineure. Pour parvenir à son identification, un médecin légiste a été sollicité pour prélever des échantillons d'ADN du père et les comparer à ceux de la victime, au niveau de l'Institut national de criminologie de la Gendarmerie nationale à Alger.
Les résultats étaient concordants. La jeune fille découverte dans le puits était incontestablement la mineure disparue. Aussi, les résultats des analyses portant sur les échantillons d'eau prélevés du puits avaient démontré que la date du décès de la jeune fille remontait entre le 2 et le 4 avril 2012.
Avec toutes ces informations, les gendarmes entament la seconde étape de l'enquête, à savoir l'exploitation des appels téléphoniques des proches et des connaissances de la jeune fille, ainsi que l'enquête sur leur patrimoine. Les efforts et la patience des gendarmes commencent à porter leurs fruits malgré la complexité de la tâche. Après de longs mois d'investigations, les enquêteurs de la Gendarmerie nationale ont réussi à élucider cette affaire dont les acteurs, 5 membres d'une même famille (le père, la mère, le fils, et deux filles), avaient participé avec d'autres individus à l'incitation de la mineure à voler l'argent de son grand-père. Puis ils ont caché la victime durant un mois chez leurs proches dans divers endroits entre Sétif, Bordj-Bou-Arréridj et Alger afin d'éviter que la jeune fille ne soit repérée par les services de police. Après avoir pris possession de l'argent et acheté de luxueuses voitures, les auteurs se sont mis d'accord pour faire disparaître à tout jamais la jeune fille, en la tuant tout simplement.
Ainsi, le père de famille, T. Messaoud, avait convenu avec son complice, un certain C. Salah, moyennant une somme de 50 millions de centimes, de transporter la jeune fille d'Alger vers Hammam Guergour puis vers le puits Boukhefache afin de la liquider physiquement. Sur les lieux du drame, et après avoir consommé des boissons alcoolisées, les deux criminels vont abuser sexuellement de la jeune fille, puis la rouer de coups avant de la jeter dans le puits encore vivante.
Ces derniers se tenaient en haut du puits, regardaient la pauvre malheureuse se débattre dans l'eau et ce, jusqu'à ce qu'elle soit engloutie par les flots. Les deux hommes rentreront tranquillement chez eux et ce, après que l'auteur principal eut remis à son complice la somme convenue ainsi que le téléphone portable, un Samsung de couleur rouge de la victime retrouvé en sa possession lors de son arrestation.
Ainsi, dans cette affaire, sept personnes accusées d'assassinat, viol, détournement de mineure et recel d'objets volés, seront présentes dans les box des accusés.
Imed Sellami
Annaba
Cérémonie d'inauguration de la basilique Saint-Augustin
Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, représentera aujourd'hui le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la cérémonie d'inauguration de la basilique Saint-Augustin d'Annaba, après sa restauration qui a duré 32 mois, a-t-on appris hier du Conseil.
Ce repère phare de l'ancienne Hippone, dont la construction remonte à 1900, a été réceptionné officiellement en juin dernier pour une enveloppe de 500 millions de dinars.
Erigé sur une colline dominant les ruines de l'antique cité d'Hippone et la rive méditerranéenne, cet édifice, mémoire de la ville d'Augustin l'Algérien, le penseur universel, le théologien chrétien de l'Antiquité et l'évêque d'Hippone, un des quatre pères de l'église latine, figure parmi les sites phares d'Annaba.
Annuellement, la basilique était visitée, avant sa restauration, par 18 000 touristes, chercheurs, étudiants et curieux qui remontent le temps et retracent une partie de l'histoire de l'Algérie. Symbole d'échange entre l'islam et le christianisme, elle est également visitée par près de 1 000 pèlerins chrétiens par an.
Lancés en novembre 2010, les travaux de restauration ont été confiés à une entreprise française spécialisée dans le domaine de la préservation des sites et monuments anciens, avec la contribution de plusieurs partenaires ainsi que des institutions gouvernementales nationales et étrangères, et le concours de l'association Diocésaine d'Algérie, initiatrice du projet.
APS
Khenchela
Un grand ouf pour les hémodialysés/b
La décision de M. le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, lors de sa visite de travail à Khenchela de renforcer le service d'hémodialyse, a fait beaucoup d'heureux parmi les malades puisque 20 appareils de suppléance rénale vont s'ajouter au nombre déjà existant et vont rendre la tâche des médecins et des malades plus facile.
Ces derniers ont, à chaque fois, déploré le manque de moyens et de conditions favorables. Alors, la balle est maintenant dans le camp des responsables et des médecins pour bien prendre en charge les malades.
Hôpital Ali-Boushaba
Le wali demande le départ immédiat des responsables et des syndicalistes
Le wali de Khenchela n'a pas caché sa colère lors de la visite du ministre de la Santé en fustigeant les responsables et les syndicalistes de l'hôpital Ali-Boushaba en les accusant de la détérioration de l'établissement.
Il demande purement et simplement leur départ immédiat.
De leur côté, les syndicalistes du SAP ont déclaré qu'ils sont prêts à dévoiler de grandes affaires louches et d'assumer leurs responsabilités.
Plus de 400 000 habitants sans cardiologue
Malgré les efforts déployés par les autorités de la wilaya dans le secteur de la santé et la disponibilité des infrastructures et une variété d'équipement, l'absence de certains médecins spécialistes ajoute à la souffrance et au calvaire des malades.
Tel est le cas des malades souffrant de problèmes cardiaques qui se voient mourir à petit feu ou faire des centaines de kilomètres vers les ville de Annaba, Batna ou Alger pour se faire consulter.
Par ailleurs, certains ont même baissé les bras vu leur situation sociale et le manque de moyens d'où la hausse de la mortalité chez ces malades, selon un médecin de la ville de Khenchela. Devant cet état de fait, les malades lancent un SOS au wali et au ministre pour leur venir au secours.


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