Finalement, apr�s exactement 26 ans d'absence � Bouira, sa derni�re production remonte, selon le chanteur lui-m�me, � 1978/1979, A�t Menguellet est revenu pour deux soir�es, lundi et mardi, "exhumer" cette communion � distance qui a toujours exist� entre lui et son public. Un public aux anges qui, pendant cette inoubliable soir�e de lundi, a pu savourer et d�guster, les mots ne sont pas de trop, une panoplie de chansons �ternelles puis�es depuis le riche r�pertoire du po�te. Et A�t Menguellet, comme � son habitude, avec son accent toujours timide, n'a pu ext�rioriser ni montrer sa joie qu'� travers ses chansons, et il l'a fait merveilleusement. Ainsi, pendant cette premi�re soir�e de lundi, A�t Menguellet a, trois heures durant, enflamm� la salle avec ses chansons dansantes comme Yerbah negh yekhsar, ou Kechni rouh nek adheqimagh, puis celles d'amour pour replonger les vieux ou ceux de son �ge qui �taient nombreux dans la salle, dans les nostalgiques des ann�es 1970 avec Amliyid madh kem aya, Teltheyam dhil�mriou, et enfin, les chansons de la sagesse et de la confirmation d'un talent reconnu � l'�chelle nationale et internationale, telles que Tilelli, et bien entendu son dernier album Dda idir, Yenna-d umghar, Ini-d ay amghar, Yerna yiwen wass, ccna n tejmilt, asendu n-waman. A la fin, n'omettont pas de signaler le talent prometteur du fils du po�te, Dja�far A�t Menguellet, une �toile montante qui, � l'espace d'une pause pour le p�re, a r�ussi � faire vibrer la salle avec deux des chansons de son premier album Salhin.