Le RCD, qui a �t� destinataire de CD des fichiers �lectoraux des diff�rentes communes concern�es par les �lections partielles dans la wilaya de Bouira, vient de r�agir � ce qu�il appelle un v�ritable b�clage dans la confection de ces CD. En effet, selon M. Ali Brahimi, secr�taire national charg� de la culture, les CD comportant les fichiers �lectoraux par communes ne sont pas d�taill�s. Ceux-ci comportent des listes globales par commune, alors que l�administration poss�de dans les fichiers informatiques initiaux des d�tails tr�s importants comme les listes par bureau de vote et par ordre alphab�tique. �Ces d�tails, souligne le responsable du RCD, sont indispensables pour les militants afin de pouvoir v�rifier les personnes qui devaient voter dans un bureau de vote.� Pour le RCD, il est manifeste que cette entreprise participe d�une op�ration visant � brouiller les cartes et mouiller dans le tas les personnes �trang�res � certaines localit�s et parfois m�me � la commune qui pourront voter le jour du vote sans que les militants puissent s�en rendre compte. Par ailleurs, le RCD note avec regret la non-inscription de plusieurs centaines de jeunes issus de ces communes lors de la derni�re r�vision �lectorale annuelle ; des jeunes qui, m�me s�ils portent une certaine responsabilit� quant � leur exclusion de cette consultation, car ne s��tant pas pr�sent�s pour leur inscription sur le fichier �lectoral, il n�en demeure pas moins qu�en partie, ce sont les victimes des lois de la R�publique qui devront �tre accommod�es en inscrivant au niveau de la commune de naissance toute personne ayant atteint l��ge de voter, comme cela se faisait avant 1990. Ainsi, ces centaines de jeunes, dont les exemples les plus frappants se retrouvent dans la commune de M�chedallah, seront priv�s de leur droit constitutionnel par la faute d�une loi tordue qui n�arrive pas � changer. Enfin et tout en d�non�ant ces pratiques qui augurent d�une op�ration visant � frauder co�te que co�te, le RCD persiste et exige de nouveaux CD aupr�s de l�administration qui poss�de, � n�en pas douter, d�autres autrement plus d�taill�s et plus complets, et ce, �afin de permettre aux �lections de se d�rouler dans les meilleures conditions possibles de transparence�, note-t-on enfin.