Des repr�sentants d�associations professionnelles et patronales espagnoles ont exprim�, hier, lors d�un s�minaire leur forte disponibilit� � appuyer le d�veloppement et le renforcement du tissu des petites et moyennes entreprises alg�riennes. Une disponibilit� affirm�e par le directeur du Centre international de la fondation Cirem (Centre d�initiatives et de recherches europ�ennes pour la M�diterran�e), Joaquim Llimona. Celui-ci a �voqu� � ce propos un projet de coop�ration et d�assistance multiforme pour le renforcement institutionnel du Conseil national consultatif pour la promotion des PME (CNC) mais aussi l�int�r�t des op�rateurs et PME espagnols pour l�intensification de la coop�ration bilat�rale. Soit non seulement consolider leurs �changes commerciaux avec notre pays mais aussi investir directement en Alg�rie, notamment dans les secteurs du b�timent et la chimie, en d�pit du retard que conna�t le projet de partenariat Asmidal-Fertiberia dans sa r�alisation. Ce faisant, Joaquim Llimona n�a pas manqu� de reconna�tre qu�il n�est pas facile d�investir dans notre pays, le niveau des investissements espagnols quoique satisfaisant demeurant encore modeste. En fait, le directeur du Cirem a estim�, en d�pit du bilan d�une d�cennie de partenariat euro- m�diterran�en qui s�av�re n�gatif, �on y croit encore et on veut travailler ensemble avec les PME du Sud en g�n�ral et de l�Alg�rie en particulier�. Tout en relevant que le r�cent sommet des chefs d�Etat de la M�diterran�e a port� plus sur des aspects politiques et conflictuels, le repr�sentant du CIREM a consid�r� que l�absence remarquable du Sud lors de ce sommet n�a pas eu d�impact n�gatif, en t�moigne, selon lui, le plan d�action impuls� par l�autre sommet des leaders d�entreprise de la r�gion. En fait, selon Joaquim Llimona, le d�veloppement de la PME est n�cessaire � celui du contour m�diterran�en, l�Espagne, forte d�une longue exp�rience en la mati�re, apportant son expertise et notamment celle de la Conf�d�ration patronale de la PME de la Catalogne (Pimec). Cette derni�re, qui repr�sente plus de 7 1000 PME structur�es en micro, petites et moyennes entreprises et op�rant dans divers secteurs d�activit�, a pour vocation de d�fendre et de repr�senter les int�r�ts des PME et de d�ployer une pr�sence importante dans les forums de consultation et de d�bat au niveau de l�administration r�gionale, d�Etat ainsi que de celle europ�enne. Ainsi, un adjoint � la pr�sidence de la Pimec, Ramon Vila, qui a pr�sent� l�exp�rience espagnole dans ses aspects institutionnels et organisationnels, a mis l�accent sur la n�cessit� pour les PME tant de s�organiser, en toute ind�pendance essentiellement financi�re, que de d�velopper le lobbying et la force de proposition. Une assistance espagnole qui s�av�re fort opportune pour les PME alg�riennes dont il est envisag�, durant les cinq prochaines ann�es, d�en augmenter le nombre de 500 000 nouvelles entit�s. Or, des PME confront�es, selon le pr�sident du CNC, Za�m Bensaci, appelant � la promotion de partenariats alg�ro-espagnols, tant � un manque de strat�gie et d�expertise qu�� la bureaucratie persistante et des difficult�s de financement, la mise en place de fonds de garantie des cr�dits bancaires et d�investissement ne suffisant pas seulement, lui et les cr�dits bancaires �tant assujettis � des conditions draconiennes. De fait, si les banques publiques ont jou� quelque peu leur r�le en mati�re de financement, selon le pr�sident du CNC, tel n�est pas le cas, selon lui, pour les banques priv�es. Dans le m�me ordre d�id�es, Za�m Bensaci a appel� tant � la mise en place d�un march� � terme de la devise qu�� plus de clart� des banques alg�riennes en ce qui concerne la relation entre cr�dits d�investissement et cr�dits pour l�importation.