Commerce intérieur : Zitouni copréside avec Benmouloud une réunion de travail sur la numérisation du secteur    Handball / Championnat d'Excellence A (messieurs et dames): reprise des compétitions au mois d'avril    Le ministre des Finances visite les bureaux de change à l'aéroport et au port d'Oran    Cisjordanie occupée : près de 850 points de contrôle mis en place par l'occupant sioniste    Aïd El-Fitr: les journées du 1er, 2 et 3 chaoual chômées et payées    Aïd El-Fitr : la nuit du doute pour l'observation du croissant lunaire du mois de Chaoual fixée au samedi prochain    Radio algérienne: tenue jeudi de la 3e édition de l'initiative "Nous, les enfants de demain" au profit des enfants atteints de cancer    Fête de l'Aïd El Fitr : la Protection civile lance une campagne de sensibilisation contre les risques d'accidents    Projection du film historique "Zighoud Youcef" à l'Opéra d'Alger    Ghaza: le bilan de l'agression génocidaire sioniste s'alourdit à 50.183 martyrs et 113.828 blessés    L'entité sioniste «a entamé la dernière étape de son génocide»    Le Grand Imam d'Al-Azhar et le Pape Tawadros rejettent les tentatives de déplacement des Palestiniens    M. Kouidri souligne l'impératif d'associer les Start-ups et les micro-entreprises    AGO des CSA: Quelle réaction des DJS face aux cumulards ?    La Tunisie sur un nuage, la Guinée Bissau dans le flou    Les prochains championnats arabes se dérouleront en Algérie    Les capacités de stockage des céréales vont doubler    « Préservons les valeurs de tolérance et de fraternité »    50.000 hectares de terres agricoles protégés de l'attaque des criquets    Démantèlement d'un groupe criminel ayant braqué un bureau de poste à Bougtob    Rekhroukh reçoit un membre de l'APN de la wilaya    « Cinq ans de prison ferme pour un dealer »    Où étaient les intellectuels arabes et musulmans lors du génocide des Yéménites ?    Opération de numérisation du site archéologique de Timgad    Mohamed Merouane Lamini lauréat    Le cinéma algérien connait une ''véritable dynamique''    Qualifs-Mondial 2026: large victoire de l'Algérie devant le Mozambique (5-1)    Emission de timbres-poste célébrant la tenue traditionnelle féminine du Grand Est algérien    Algérie-Tanzanie: la profondeur des liens d'amitié et de coopération bilatérale soulignée    Le président de la République reçoit l'ancien président tanzanien    La société civile algérienne condamne les provocations de l'extrême droite française envers l'Algérie    Le président de la FAF appelle l'ensemble des acteurs à s'allier au projet de développement du football national    Lutte contre le terrorisme    Batna: commémoration du 69e anniversaire de la mort du martyr Mostefa Ben Boulaïd    Lutte contre le terrorisme: signature d'un protocole de coopération entre l'ONSC et le AUCTC    Décès de l'ancien international algérien de football Djamel Menad Condoléances du président de la République        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



LOI RELATIVE A LA LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT D'ARGENT ET LE FINANCEMENT DU TERRORISME
Un texte qui reste inapplicable
Publié dans Le Soir d'Algérie le 25 - 01 - 2006

Une ann�e apr�s son adoption par le Parlement, la loi relative � la lutte contre le blanchiment d�argent et le financement du terrorisme reste inapplicable. La cause ? Le texte d�application r�glementant la d�claration de soup�on, �l�ment indispensable dans la lutte contre le blanchiment d�argent, qui a fait l�objet d�un d�cret ex�cutif n�a toujours pas �t� publi� au Journal officiel.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Il est de notori�t� publique que le syst�me bancaire alg�rien est une v�ritable blanchisserie de fonds. Une situation qui a largement profit� � et qui profite toujours � aux trafiquants en tous genres et aux r�seaux terroristes. L�Alg�rie est en effet l�un des rares pays au monde o� on peut d�poser de fortes sommes d�argent dans des banques sans �tre inqui�t�. Les pouvoirs publics ont finalement d�cid� de mettre un terme � cette situation. Dans le cadre des r�formes engag�es dans le syst�me judiciaire et le syst�me financier, le gouvernement a �labor� une loi relative � la lutte contre le blanchiment d�argent et le financement du terrorisme. Ce texte vient en application de la Convention de 2000 des Nations unies contre le crime transnational organis�, dite Convention de Palerme, ratifi�e par l�Alg�rie le 9 novembre 2003. Les pouvoirs publics se dotent donc d�un arsenal juridique efficace pour lutter contre le blanchiment d�argent. Les dispositions de cette nouvelle loi sont consid�r�es comme r�volutionnaires par les sp�cialistes de cette lutte. Tout paiement exc�dant un seuil r�glementaire doit �tre effectu� par voie bancaire. Cette mesure entrera en vigueur le 1er septembre prochain, le gouvernement ayant fix� le seuil l�gal � 50 000 dinars. Une cellule de renseignement financier est �galement cr��e. Cet organe sp�cialis� est charg� de collecter et de traiter les informations afin de lutter contre le blanchiment d�argent. �L'organe sp�cialis� est charg� d'analyser et de traiter les informations que lui communiquent les autorit�s habilit�es et les d�clarations de soup�on auxquelles sont assujettis les personnes et organismes mentionn�s � l'article 19 ci-dessous. Les informations communiqu�es � l'organe sp�cialis� sont confidentielles, elles ne peuvent �tre utilis�es � d'autres fins que celles pr�vues par la pr�sente loi�, peuton lire dans l�article 16 de cette loi. L�article 19 d�finit les institutions et les professions qui doivent se soumettre � l�obligation de d�claration de soup�on : �Les banques et �tablissements financiers, les services financiers d'Alg�rie Poste, les autres institutions financi�res apparent�es, les compagnies d'assurances, les bureaux de change, les mutuelles, les paris et jeux et les casinos. Toute personne physique ou morale qui, dans le cadre de sa profession, conseille et/ou r�alise des op�rations entra�nant des d�p�ts, des �changes, des placements, conversions ou tout autre mouvement de capitaux, notamment les professions lib�rales r�glement�es, et plus particuli�rement les avocats, les notaires, les commissaires- priseurs, les experts-comptables, les commissaires aux comptes, les courtiers, les commissionnaires en douane, les agents de change, les interm�diaires en op�rations de Bourse, les agents immobiliers, les entreprises d'affacturage ainsi que les marchands de pierres et m�taux pr�cieux, d�objets d'antiquit� et d��uvres d'art�. Concr�tement, la cellule de renseignement financier ne peut entrer en action que sur la base d�une d�claration de soup�on. Mais voil�, une ann�e apr�s l�adoption de la loi relative � la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, le texte cens� r�gir cette disposition n�a toujours pas �t� promulgu� officiellement par le gouvernement. Pourtant, cette question �tait inscrite � l�ordre du jour du Conseil de gouvernement du 21 septembre 2005. �Le Conseil de gouvernement a examin� et adopt� un d�cret ex�cutif fixant la forme, le mod�le, le contenu ainsi que l'accus� de r�ception de la d�claration de soup�on, pr�sent� par le ministre des Finances. Pris en application des dispositions de la loi de f�vrier 2005 relative � la pr�vention et � la lutte contre le blanchiment d'argent, le d�cret ex�cutif vise � pr�ciser les modalit�s d'�tablissement de la d�claration de soup�on � laquelle sont tenues toutes personnes physiques ou morales qui seraient amen�es � douter de la l�galit� de l'origine ou de la destination de fonds manipul�s. La d�claration de soup�on est, ainsi, rendue obligatoire, y compris dans le cas o� il a �t� impossible de surseoir � l'ex�cution des op�rations concern�es ou post�rieurement � leur r�alisation. Le texte comporte, en annexe, un mod�le de d�claration de soup�on qui constitue le document officiel et unique par lequel les �tablissements bancaires ou financiers et l'ensemble des assujettis � cette proc�dure signalent � l'organe sp�cialis�, en l'occurrence la cellule du traitement du renseignement financier, les informations relatives � toute op�ration douteuse�, indique le communiqu� officiel sanctionnant la tenue de ce conseil. Mais depuis, ce d�cret ex�cutif n�a toujours pas �t� publi� au Journal officiel en vue de son application. Pour quelle raison? La question reste pos�e. Interrog� � ce sujet, hier, en marge des travaux du Conseil de la nation, le ministre de la Justice, garde des Seaux, a �t� tr�s �vasif. �La loi relative � la lutte contre le blanchiment d�argent et le financement du terrorisme est entr�e en application. Reste quelques dispositions qui feront l�objet de textes d�application�, s�est-il content� de pr�ciser. Pour sa part, le ministre des Finances, dont le d�partement est concern� en premier lieu par cette nouvelle loi, a �vit� de r�pondre � cette question.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.