Une cinquantaine de citoyens r�sidant � la cit� Sidi-Harb se sont rassembl�s hier vers 9 heures du matin devant le si�ge de la wilaya pour protester contre les retards enregistr�s dans la r�alisation du programme de 500 logements financ�s par la Banque mondiale. Les protestataires, qui disent avoir vers� leur participation depuis 1999, veulent que les entreprises reprennent les travaux (arr�t�s depuis plus d�une ann�e) pour qu�ils puissent enfin b�n�ficier de logements d�cents. Lors de la derni�re session de l�APW, le probl�me avait �t� soulev� par les �lus qui avaient demand� que cette situation soit prise en charge d�finitivement. Auparavant, le wali s��tait d�plac� sur les lieux pour constater de visu les difficult�s rencontr�es et donner des instructions pour relancer les chantiers � l�arr�t. Un avis d�appel d�offres avait �t� publi�, en vain, un second avait �t� lanc�, mais avait subi le m�me sort. En effet, les prix propos�s ne sont pas pour s�duire et attirer les entreprises qui ne peuvent r�aliser � perte. Ces prix sont ceux de 1999 lors du lancement de l�op�ration, entre-temps les co�ts de r�alisation ont presque doubl�. A titre indicatif, le rond � b�ton est pass� de 3000 � 6000 DA. Le retard en premier lieu dans la construction de ces 500 logements (dont 264 ont d�j� �t� livr�s et attribu�s), est d� � la non-disponibilit� des terrains d�assiette. Les habitants de ce bidonville ont refus� d��tre transf�r�s dans un centre de transit, ce qui aurait permis la d�molition des vieilles baraques et la construction � leur place des 500 unit�s programm�es. L�op�ration �tiroir� n�eut donc pas lieu,les choses ont tra�n� et de ce fait, l�enveloppe allou�e s�av�ra insuffisante. Les entrepreneurs demand�rent une r��valuation qui ne peut �tre accord�e. La wilaya a bien conc�d� une rallonge pour pallier ce d�ficit, mais les entreprises rechign�rent et les chantiers furent plus tard abandonn�s. Selon le pr�sident de l�APW, la proposition de transf�rer les habitants dans un centre de transit a �t� faite en 2003 et si ceux-ci avaient accept�, les choses auraient �volu� autrement et on n�en serait pas l�, les logements en question auraient d�j� �t� attribu�s. �Il faut que nos concitoyens comprennent la situation, il nous faut plus d�argent que nous allons demander, cela prendra un peu de temps mais � la fin, les habitants de Sidi- Harb seront tous relog�s�, conclut-il. M. Rahmani COMPLEXE TOURISTIQUE BEL-AZUR Le g�chis Le complexe touristique Bel Azur comme son nom l�indique est aujourd�hui un vrai g�chis sur les plans esth�tique et gestion, le site abandonn� en partie �tant devenu une sorte de d�potoir o� s�accumulent ordures, d�jections humaines et urines d�gageant des odeurs pestilentielles. Les locaux libres sont squatt�s de jour comme de nuit par des filles aux m�urs l�g�res, des beuveries y sont organis�es et se prolongent jusqu�au petit matin au grand dam des riverains. Au d�part, en 1995, le projet de construction de cet ensemble touristique avait emball� plus d�un, les maquettes pr�sent�es �taient plus que s�duisantes, le site choisi est paradisiaque, situ� � la plage Rizzi-Amor (ex-Chapuis), attire beaucoup de visiteurs m�me en p�riode creuse. Les promoteurs ne s��taient pas fait prier et chacun voulait y investir voyant l� une affaire � saisir ; des b�timents se dress�rent de part et d�autre de la chauss�e et des restaurants ouvrirent leurs portes en 1998 apportant un plus � l�ambiance du coin tr�s fr�quent� par les touristes et par les habitants de la Coquette. La d�cantation vint tr�s vite quand les suppos�s propri�taires d�couvrirent, qu�en fait, ils n�avaient achet� que les fonds de commerce, les murs restent la propri�t� de la Sarl Bel Azur qui, elle-m�me, avait des difficult�s se rapportant � l�assiette fonci�re o� est justement construit le complexe touristique. Une partie dudit complexe est �rig�e sur une parcelle d�pendant du domaine maritime, une infraction � la loi r�gissant les constructions sur le littoral, la seconde partie, b�tie de l�autre c�t� de la chauss�e n�est pas mieux lotie puisque le probl�me de la nature juridique de l�assiette fonci�re n�est toujours pas r�gl�. Certains des occupants ont abandonn� les lieux non sans se plaindre aupr�s des autorit�s, mais � ce jour la situation est rest�e telle quelle, l�endroit s�est d�grad� et est devenu aujourd�hui le repaire d�une faune malfaisante qui s�est appropri�e les locaux pour les ravaler au rang de �mahchachate� et de lieux de d�bauche. Du titre pompeux de Bel Azur, une sorte de marina qui aurait �t� le point de d�part d�un d�veloppement touristique, on est tomb� tr�s bas. Dommage�