Apr�s les tribunes, d�o� il suivait r�guli�rement les matches des diff�rents clubs oranais, et de la r�gion, nous avons retrouv� Mohamed Henkouche sur la main courante du stade Bouakeul, en compagnie d�Oumamar, le pr�sident de la section football de l�ASMO, et deux membres de son bureau, Sabeur et Gherbi. L�ancien-nouveau coach des As�mistes a accept� de relever le challenge des Vert et Blanc et a bien voulu r�pondre � nos questions. Le Soir : Vous voil� de retour � l�ASMO, un club qui traverse une v�ritable crise de confiance et de r�sultats. Comment est-ce possible ? Mohamed Henkouche : En v�rit�, � force d�avoir assist� � plusieurs de ses rencontres et m�me celles du MCO, je crois que j�ai une large id�e sur le groupe qui, � mon avis, manque de coh�sion g�n�rale. L�ASMO a de bons �l�ments, mais pas d��quipe. Ce qui est aussi valable pour plusieurs autres clubs J�ai eu le plaisir d��tre contact� par Larbi Oumamar et je me suis pr�sent� au stade Bouakeul o� j�ai assist� � une s�ance d�entra�nement dirig�e par un jeune qui s�est av�r� �tre un confr�re appel� en m�me temps que moi pour diriger l��quipe. Ce n�est qu�un retour aux sources dans un club o� j�ai d�j� travaill� (95-97) avec comme missions r�ussies un maintien puis une accession parmi l��lite Connaissiez-vous votre coll�gue ? Oui, � l�annonce de son nom, je me suis rappel� que Benchadli Djamel avait driv� le GCM et l�avait quitt� � miparcours. Il s�agit d�un conseiller de sport qui est enseignant au Creps d�A�n- El-T�rck et ancien coach de l��quipe espoirs de l�ASMO (1999-2001) Quels sont vos sentiments de se voir choisi pour reprendre en mains cette jeune �quipe ? C�est d�abord un honneur pour moi. Cette marque de confiance et de l�int�r�t pour mes comp�tences me flattent. Etant libre de tout engagement, je n�ai pos� aucune condition financi�re et me voil� aujourd�hui au stade Bouakeul � suivre � partir de la main courante la s�ance d�entra�nement. Nous devions nous entretenir avec les dirigeants pour �tablir un plan de sauvetage avec des objectifs pr�cis. Quels seront � votre avis les axes prioritaires ? Certains �voquent une th�rapie pour reprendre le contr�le de la situation alors que j�estime que seul le travail compte. Chaque joueur doit positiver. Certes, l�argent est une motivation, mais il ne doit pas primer au risque de nous perturber. Aujourd�hui, c�est dans le mental que tout se joue. Etre professionnel n�cessite beaucoup d�obligation que de sollicitude. Nous devons donc nous atteler � nous serrer les coudes pour r�ussir � maintenir le club tant que le challenge n�est pas termin� et qu�il n�y a pas de diff�rence techniquement parlant entre notre �quipe et les autres. Pour conclure. Je dirais que le challenge qui m�est offert est difficile, mais ne me fait pas peur, car l��quipe dispose d�un bon potentiel. Il suffit de pouvoir r�ussir la coh�sion n�cessaire pour retrouver l�efficacit�. Quant � mon dernier mot, je l�adresse aux supporters qui ont �t� toujours fid�les et ont soutenu leur �quipe jusqu�au bout. On n�a pas le droit de les d�cevoir. Le maintien est possible.