La goutte qui a fait déborder le vase est l'absence aux entraînements de Larbi Oumamar alors que d'habitude, il restait tout le temps au chevet de son équipe. A quelques jours du début de la compétition, l'ASMO risque de revivre le même scénario que la saison dernière où le club avait rencontré beaucoup de problèmes. Tout comme à cette même période de la saison dernière, il suffit d'assister aux entraînements pour se rendre compte du malaise dont les signes se lisent sur les visages des uns et des autres, joueurs, staff technique et dirigeants. Selon les informations en notre possession, quatre sujets sont à l'origine des divergences qui existent entre les dirigeants asémistes. Tout a commencé lorsque le staff technique, en concertation avec le DTS, s'apprêtait à établir la liste des 25 joueurs. À cette époque les interventions se sont multipliées et chacun voulait imposer ses joueurs. Ce qui a d'ailleurs poussé le DTS, Bendoukha, à ne plus assister aux séances d'entraînements, laissant la balle dans le camp de ses dirigeants. L'affaire Bendoukha a par la suite pris une autre tournure. Absent, pendant plusieurs semaines aux entraînements, une source généralement bien informée a fait état de l'existence d'un conflit entre lui et certains membres influents dans le club. Mais la goutte qui a fait déborder le vase est sans doute l'absence remarquée aux entraînements de Larbi Oumamar alors que d'habitude, il restait tout le temps au chevet de son équipe. Aujourd'hui, on ne le voit plus au stade et ce ne sont sûrement pas les déclarations de certains dirigeants qui prétendent que Oumamar est préoccupé par des affaires personnelles qui vont convaincre les supporters. Selon nos sources, le courant ne passe plus entre l'ancien président de section football et certains membres de la direction. On affirme même que ces membres veulent pousser Oumamar vers la sortie. Le dernier point à diviser les dirigeants asémiste est celui relatif au renforcement du staff technique. Il suffit de recueillir les déclarations des dirigeants de l'ASMO pour confirmer la rumeur. Certains affirment que la barre technique ne sera pas renforcée, d'autres confirment l'arrivée d'un autre technicien. Le silence qui confirme la rumeur Ce que n'arrivent pas à comprendre les supporters de l'ASMO, est le silence des responsables du club. Suite à l'absence de Bendoukha des entraînements, nous avons tenté à maintes reprises de le joindre pour avoir sa version des faits, mais en vain puisqu'il n'a pas voulu répondre aux appels des journalistes. Oumamar a pour sa part tenu à infirmer tout ce qui a été dit concernant son affaire, alors que des sources proches de lui font état de divergences avec certains de ses collaborateurs, d'où son intention de quitter le navire asémiste. Avant-hier, par exemple, les responsables de la formation de M'dina J'dida ont tout fait pour éviter les journalistes, surtout pour ne pas évoquer l'affaire Henkouche. Ce mutisme des dirigeants asémiste laisse ainsi la porte grande ouverte aux spéculations. Henkouche : «Oui, je suis prêt à revenir à l'ASMO » Au moment où tout le monde à Oran affirme que Henkouche Mohamed est le nouvel entraîneur de l'ASMO, nous avons joint dans la soirée d'avant-hier l'intéressé qui dément cette information : «Non, ce ne pas vrai. Je ne suis pas encore, officiellement, le nouvel entraîneur de l'ASMO. J'attends un contact officiel de la part des dirigeants asémistes. Je le dis et je le répète, je suis prêt à revenir travailler à l'ASMO. » Sa nomination devait se faire hier L'installation de Mohamed Henkouche à la tête de la barre technique de l'ASMO devait se faire hier. À en croire une source autorisée, un rendez-vous a été programmé dans la soirée d'hier entre les responsables de l'ASMO et l'ancien entraîneur du CR Belouizdad. Henkouche qui a déjà entraîné par le passé l'ASMO a la confiance de tous les responsables du club qui voient en lui l'homme de la situation.