Plus de 130 familles se sont retrouv�es, au lendemain de la mise en eau du barrage Tilesdit dans la da�ra de Bechloul, coup�es du monde et n�ayant aucun moyen de communication avec leur commune m�re, El-Esnam. Cette situation est devenue insupportable surtout apr�s que ces familles, qui avaient entam� des proc�dures au lendemain de l�attribution de 42 logements sur les 60 construits au centre-ville d�El-Asnam par l�ANB, au profit des expropri�s situ�s sur le plan d�eau, pour b�n�ficier de ces 18 restants, furent rabrou�es. Pourtant, le cas de ces familles est plus s�rieux puisque le premier cadastre ne les a pas incluses alors que le principal de leurs ressources ainsi que les �tablissements scolaires dans lesquels �tudient leurs enfants sont tous engloutis par les eaux du barrage. En ao�t dernier, l�expert sorti s�enqu�rir des cas de ces familles avait clairement �tabli que leur sort est des plus complexes et avait fait des propositions pour les pouvoirs publics allant dans le sens de la prise en charge totale de ces familles. Entre autres solutions pr�conis�es, la n�cessit� de construire un pont reliant les deux rives du barrage, afin de permettre aux familles de cultiver leurs champs ou ce qu�il en reste. Car pour l�habitation, et selon les repr�sentants de ces familles que nous avons rencontr�s ce mercredi lors de leur �ni�me sit-in devant la wilaya en qu�te d�une solution que les pouvoirs publics, le wali en premier, refusent de leur donner, la vie en ces lieux est devenue impossible tant il n�y a dans les parages aucune commodit� : ni eau potable apr�s la destruction de toutes les sources naturelles situ�es aux abords de l�oued aujourd�hui englouti par les eaux, ni �cole pour les enfants, ni routes d�acc�s. Aussi, leur solution est-elle la construction de nouveaux logements au niveau de la ville d�El-Esnam. Car la proposition qui leur a �t� faite et consistant en leur rattachement � la commune de Ha�zer, situ�e il est vrai de ce c�t�-l� de la berge, est difficile � accepter par ces familles dont toute l�histoire collective est li�e � la berge nord du c�t� d�El- Esnam et puis, comme nous l�a signal� l�un des repr�sentants, m�me la tribu � laquelle ils appartiennent est celle des Ath-Ya�la, c�est-�-dire celle vivant dans le territoire d�El- Esnam. Enfin, parlant des logements, les repr�sentants de ces familles rappellent le probl�me des 18 logements restants du programme des 60 logements construits au centre-ville mais attribu�s par la commission de da�ra aux personnes n�ayant rien � voir avec le barrage Tilesdit. Plusieurs r�clamations ont �t� faites au wali mais sans r�sultat. Aussi, lors de leur sit-in de ce mercredi, le chef de cabinet les ayant re�u difficilement, les repr�sentants, ayant �t� inform�s de la toute prochaine visite du pr�sident de la R�publique dans la wilaya de Bouira, ont bien voulu rappeler au wali leur probl�me afin qu�il le soumette au premier magistrat du pays. Y. Y. Quel bac pour nos enfants ? Alors que les examens du baccalaur�at sont termin�s, et tandis que la Direction de l��ducation parle de conditions excellentes ayant caract�ris� leur d�roulement, des informations r�colt�es un peu partout � travers les communes de la wilaya font �tat de certaines anomalies enregistr�es lors de ces quatre jours. A commencer par les candidats libres qui �taient envoy�s dans des centres tr�s �loign�s comme Lakhdaria et Z�barbar pour des candidats de Haider et de Bouira, ensuite, les centres d�examen que les candidats avaient du mal � trouver... Pour sa part, le Cnapest, � travers une d�claration, parle de plusieurs remarques, notamment le manque de feuilles d�examen dans certains centres, l�enregistrement de tentatives de copiage dans beaucoup de centres et parfois avec des complicit�s internes, des changements �tonnants et douteux de surveillants pour certaines salles d�examen, le changement de chefs de centre � la derni�re minute sans justificatif administratif valable, et enfin, un sentiment de frustration et un moral bas enregistr�s chez les candidats de la s�rie lettres et sciences humaines � la suite de l�examen de philosophie o� les questions �taient incompr�hensible. Par ailleurs, et dans le registre des corrections du bac, si le Cnapest parle d�une certaine victoire apr�s l�intervention du minist�re de l�Education pour la r�int�gration des enseignants appartenant au Cnapest et qui �taient dans un premier temps exclus de la correction, il n�en demeure pas moins que le crit�re qui pr�vaut au niveau de la Direction de l��ducation concernant les enseignants devant assurer les corrections n�ob�it pas toujours � l��thique. Des enseignants tr�s comp�tents sont �vinc�s et remplac�s par leurs pairs moins m�ritants et ce, sans aucun crit�re logique. Ainsi, � travers les conditions de d�roulement de cet examen, l�on comprend ais�ment pourquoi notre �cole est � la tra�ne et que l�on ne s��tonne surtout pas de constater qu�aucune de nos universit�s ne figure dans le classement mondial. Et pour la petite histoire, sachez qu�un chef de centre d�examen, parce qu�il n�avait pas �t� souple durant l�examen du BEM en ne tol�rant aucun �cart pour le copiage, ainsi que tous les enseignants exer�ant dans son CEM, ont �t� remplac�s lors de l�examen du baccalaur�at et envoy�s dans un autre lyc�e. Durant ces journ�es d�examen du baccalaur�at, tous les candidats parlent de largesses constat�es au niveau de ce CEM o� la DE a envoy� une autre �quipe dirigeante. Avec tout �a, on ose parler de r�formes de l��cole et de l�universit�.