Le minist�re de la Solidarit� nationale a organis� des vacances baln�aires au profit de 300 enfants abandonn�s ou issus des familles d�munies dans la ville de Tigzirt-sur-mer. Le d�partement de M. Ould Abbas a pris en charge la totalit� des frais inh�rents aux besoins de la colonie et a confi� l�organisation � la direction de l�action sociale de Tizi- Ouzou qui a choisi d��lire domicile dans le CFPA de la localit� pr�cit�e. La premi�re session, qui a accueilli 150 enfants venus du centre SOS enfants de Draria, de Ouargla et de Djelfa, a ouvert ses portes le 28 juillet dernier et sera cl�tur�e le 11 du mois en cours. La deuxi�me session, avec le m�me nombre de vacanciers de diff�rentes wilayas du pays, d�butera le 14 ao�t et s�ach�vera le 28 du m�me mois. A l�int�rieur de la colonie, et pour �gayer ces enfants durement r�prouv�s, la direction du centre de vacances a concoct� un programme qui comporte une baignade matinale quotidienne pour tous et qui laisse, aux enfants, le libre choix des ateliers pour l�apr�s-midi comme la p�tanque, le volley-ball, le football, l�apprentissage de la p�che et le th��tre entre autres. En revanche, les soir�es sont anim�es par diff�rents th�mes tournant autour des f�tes comme le mariage traditionnel ou le banquet d�anniversaire. A signaler enfin que les autorit�s locales, solidaires du sort pas du tout enviable de ces enfants, �veillent � ce que le centre ne manquera de rien pour assurer un repos de qualit� � ses locataires�, rel�ve son directeur. G. M. Une �cole dans un cimeti�re � Hendou � Azazga Les nouvelles classes construites dans le cadre de l�expansion de l��cole Hendou, 11 km d�Azazga, sont implant�es dans un vieux cimeti�re. En d�blayant pour niveler la cour, l�engin a exhum� quelques ossements humains des victimes de l��pid�mie de typhus qui avait frapp� de plein fouet la Kabylie dans les ann�es 1940, racontent de vieux parents d��l�ves qui nous ont fait visiter le site derni�rement. Les �l�ves sont confront�s de ce fait � ce spectacle insolite qui leur rappelle la mort au quotidien. Il suffit pourtant d��riger un petit mur pour leur �pargner cette �preuve, car la vue des pierres tombales n�est pas pour susciter l��mulation p�dagogique. Les autorit�s sont interpell�es.