Des citoyens des quartiers ouest de la ville de Tigzirt se sont rassembl�s, mercredi dernier, devant le si�ge de da�ra pour protester contre la situation invivable cr��e par la puanteur que d�gage la station d��puration implant�e en plein milieu d�une zone d�habitation. Cela fait maintenant plus de sept ans, bien avant que le projet de ladite station ne d�marre, que les citoyens ont tir� la sonnette d�alarme. A l��poque, ces m�mes citoyens protestaient contre le choix du site mais les autorit�s locales et r�gionales, elles, ne cessaient de leur promettre que la nouvelle r�alisation n�affecterait en rien, et l�environnement et la sant� publique. Aujourd�hui, malheureusement, le constat donne raison � ces habitants. En cette p�riode estivale marqu�e par une canicule sans pr�c�dent, la situation est devenue invivable pour ces citoyens que la puanteur poursuit jusqu�� l�int�rieur de leurs demeures. A vrai dire, cette station d��puration dite monobloc est con�ue pour tous les habitants alors que la ville, en dehors de la saison estivale, en compte 5 fois plus. En �t�, on peut estimer sa population � plus de 20 000. Cependant, et devant ce fait, le chef de da�ra, qui a re�u une d�l�gation des contestataires, leur a promis de se rendre, aujourd�hui samedi, sur place et qu�il serait accompagn� des services sanitaires et de ceux de l�hydraulique. D�apr�s le commis de l�Etat, si une menace sur la sant� du citoyen est constat�e, la fermeture de la station d��puration sera de facto. D�apr�s l�interlocuteur des protestataires, 15 millions de dinars sont d�bloqu�s pour l�extension de cette station. Seulement, les citoyens qui n�arrivent pas � d�col�rer, et pour cause, exigent une solution imm�diate � leur probl�me. D�autre part, le silence de la direction de l�environnement et celle en charge du tourisme devient de plus en plus incompr�hensible, vu qu�en plus des mauvaises odeurs, l�exc�s des eaux us�es est d�vers� directement dans l�oued Tamda et finit son parcours � la place Tassalast. Les milliers d�amoureux de cette belle plage ont eu � d�couvrir, cette ann�e, la surprise de leur vie.