La station d��puration des eaux us�es de Tigzirt, op�rationnelle depuis une dizaine d�ann�es maintenant, est devenue un v�ritable calvaire pour les habitants des quartiers ouest de cette cit� baln�aire. Desservant une trentaine de milliers d�habitants � si l�on compte ceux des villages limitrophes raccord�s au r�seau d�assainissement, alors qu�elle n�est con�ue que pour 5 000 habitants/jour, les responsables en charge du fonctionnement de ladite station n�ont pas trouv� mieux que de d�verser l�exc�dent dans l�oued Hassa, appel� aujourd�hui oued Tamda. R�sultat : une puanteur insupportable poursuit les citoyens, jusqu�� l�int�rieur de leurs demeures. Certes, les premiers citoyens concern�s (les habitants des quartiers Tassalast, Abla, Ifighou et ceux du lotissement ouest ), ne sont pas, devant cet �tat de fait, rest�s inactifs. Ils ont utilis� tous les moyens pacifiques et l�gaux, mais rien n�a �tait fait si ce ne sont des promesses qui n�ont jamais �taient tenues. L�on se rappelle, qu�il y a deux ans, l�ancien chef de da�ra, aujourd�hui mut� dans une autre r�gion, est all� jusqu�� promettre aux protestataires du moment la fermeture imm�diate de cette station, dite monobloc, si sa nuisance, et pour la sant� du citoyen et pour l�environnement en g�n�ral �tait prouv�e. Aujourd�hui, personne ne peut pr�tendre le contraire, en t�moigne le massacre de la faune dans l�ouest de Tigzirt. Ce m�me commis de l�Etat avait, lors de cette m�me rencontre avec les citoyens, annonc� le d�blocage d�une enveloppe de 150 millions de dinars pour son extension. Deux ans plus tard, seul un panneau annon�ant son extension a �t� implant�. Le march� est octroy� � l�entreprise Hydro- Traitement et la dur�e des travaux a �t� fix�e � 10 mois. Aucune trace de la pr�sence de cette entreprise des travaux hydrauliques sur les lieux. Ce que ces citoyens n�arrivent toujours pas � comprendre, c�est le mutisme de l�inspection de l�environnement alors qu�elle a �t� saisie � maintes reprises sur le sujet, depuis le d�but de la d�cennie en cours. Ces m�mes citoyens, qui ont saisi notre journal, et devant cette situation invivable qu�ils subissent depuis l�ouverture de cette station d��puration, situ�e � quelques m�tres seulement de leurs habitations, ne d�coll�rent pas et n��cartent pas un durcissement de ton. Chose que l�administration en charge pourra �viter. �Personne ne pourra dire qu�il ne le savait pas�, menacent-ils.