Une fois de plus, le terrain vient de nous servir sur un plateau chaud un nouvel exemple � propos de l�inutilit�, du moins en ce contexte particulier o� le football est g�r� par les trabendistes, de faire confiance � l�intelligence d�outremer pour r�tablir, avant d�esp�rer redorer, le blason du sport-roi en Alg�rie. Depuis Robert Nouzaret, qui �tait en charge des affaires techniques du Mouloudia d�Alger d�o� il a �t� chass� pour aller � Conakry redonner vie au Sily National, les clubs de l��lite surtout les plus friqu�s ont tous �chou� dans leur mission de doter leurs �quipes premi�res de techniciens plus �tranges qu��trangers, de surcro�t recrut�s � coup de dizaines de milliers d�euros. Qu�ils soient belges (Renquin, Leekens, Waseige, Taelleman), fran�ais ou corses tout court (Cavalli, Rabier, Bracci, Brouet, Lobello, Revelli, Coste, Chay, etc.), portugais (Gomez, Texeira), serbes et croates (Bogdanovic, Cvetkovic), roumains (Pigulia, Anghelescu, Giugiu), italien (Fabbro), br�silien (Da Cunha) ou� palestinien (Mansour Hadj), irakien (Ameur Djamil) et �gyptien (Al Bakry) et on oublie certainement beaucoup d�autres, l�histoire a retenu uniquement leurs tristes fins en tant que coop�rants footballistiques en Alg�rie. Bien qu�ayant redonn� une �me au Doyen, le magicien Nouzaret a �t� vir� comme un malpropre par le Dr. Messaoudi et son bureau d�initi�s, plus affair�s � accaparer les cassecro�tes des jeunes du club que d�analyser une situation devenue ing�rable depuis que la rue s�est m�l�e des affaires technique et financi�re des Vert et Rouge. Dans cette course effr�n�e � s�offrir un entra�neur �Made in�, l�argent coule � flots sans que l�essentiel soit r�alis�. Dans sa marche vers la gloire, le football alg�rien a compt� pourtant ses hommes. Hormis les siens et quelques coop�rants de bon aloi � l�instar de Snella, Makri, Rogov, Rajkov, Akramov, Ziwotko et donc r�cemment Nouzaret, le reste du contingent �tait constitu� d�apprentis sorciers qui viennent passer des jours heureux sous le soleil alg�rien. Certains pour se construire un C-V, d�autres pour passer quelques moments de leur retraite. Tous pour se remplir les poches en bluffant nos malheureux pr�sidents qui se soucient peu de l�argent du contribuable.