La ville de Larba�-Nath-Irathen conna�t, ces derni�res ann�es, un s�rieux probl�me de saturation du plan de circulation automobile. La densit� du trafic qu�observe cette agglom�ration exigu� fait de sa travers�e, surtout durant les heures de pointe, une v�ritable gal�re au quotidien. En effet, la ville est dans le m�me �tat que durant la p�riode coloniale et n�a pas subi d�extensions qui all�geraient la forte concentration des habitations et immeubles qui bordent ses trois axes reliant les deux extr�mit�s. Le sch�ma directeur de ladite agglom�ration ne laisse point le choix aux dirigeants locaux de proc�der aux nouveaux r�am�nagements par sa nature g�ographique et l�absence d�espaces vacants susceptibles d�accueillir de nouveaux trac�s pour d�vier l�itin�raire de la RN 15 qui la traverse, reliant le chef-lieu de wilaya � la ville de A�n El Hammam. Ce point de transit constitue l��cueil essentiel qui s�ajoute � l�affluence automobile qui obstrue le trafic. La cr�ation de route de la Zhun, dans les ann�es 1990, qui s�affichait comme seule alternative afin de d�sengorger l�ancienne ville, n�a pas �t� suivie des effets escompt�s. Cette route est devenue impraticable avec les nombreux chantiers en cours de construction. Cette zone p�riph�rique ne devrait en aucun cas servir de nouvelle d�viation de la route nationale vu son trac� sinueux et en pente, qui constitue un danger sp�cifiquement pour les poids lourds surtout en saison hivernale. Ainsi, les automobilistes qui viennent du chef-lieu de wilaya empruntent in�vitablement la rue principale (Abane- Ramdane), tandis que ceux qui arrivent de A�n El Hammam prennent la rue d�en bas (Djouadi-Abderrahmane). Cette derni�re constitue un danger permanent pour les pi�tons, vu son exigu�t� et le stationnement de certains automobilistes devant les commerces avoisinants. Par ailleurs, l�existence d�une �cole primaire au m�me endroit expose les �coliers aux risques d�accidents et requiert la vigilance et la pr�sence des parents � la rentr�e et � la sortie des classes. Le hic ce sont les camionneurs qui utilisent la ruelle sans oublier les nuisances sonores � toute heure de la journ�e. Cette situation semble perdurer puisque aucune solution ne vient soulager les usagers. La v�tust� de certaines routes contribue � alimenter les longues files d�attente qui font penser � celles des grandes m�tropoles. Omar S. Calvaire � la poste Rien ne confirme le soulagement des usagers et l�am�lioration de la prestation des services au bureau postal de Larba�-Nath-Irathen. En effet, l�affluence citoyenne se voit grandissante au fil des jours et les lieux ne d�semplissent gu�re. Faut-il le rappeler, cette institution a connu une op�ration de restauration et de lifting qui entre dans le cadre de la modernisation du secteur, il y a une ann�e environ. Un r�am�nagement a �t� op�r� et l�ancien centre payeur, sis au rez-de-chauss�e de l�immeuble, a vu le transfert de ses bureaux au si�ge principal. Ce qui a entra�n� une localisation des services octroy�s et les lieux sont pris d�assaut pour la satisfaction de diff�rents besoins des usagers, notamment l�aile r�serv�e aux op�rations des comptes courants postaux (CCP). La situation s�accentue davantage lors des p�riodes de virement des pensions de retraite et des moudjahidine. Les citoyens passent un temps non n�gligeable dans les bureaux de poste, malgr� de nombreux guichets install�s et le confort des lieux qui n�a rien � envier aux pays d�velopp�s. La tare r�side dans la jonction de l�ensemble des services au m�me endroit ; tout en sachant que les capacit�s mobilis�es restent en de�� de la demande quotidienne incessante. Alors que les anciens locaux demeurent vacants, mais vu leur v�tust�n ils ne demandent qu�� �tre am�nag�s et mieux organis�s. Dans le seul objectif de d�sengorger les lieux, la solution s�impose de bien repenser l�organisation des bureaux de cette institution tr�s pris�e des citoyens. O. S. Des v�hicules incendi�s � Irdjen Des actes de vandalisme se sont produits au cours de la semaine derni�re. Lundi dernier � l�aube, quatre v�hicules de tourisme et un fourgon commercial ont �t� incendi�s dans l�enceinte m�me du CEM A.-Mehiouz, dans le chef-lieu de la commune d�Irdjen, � 17 km de la ville de Tizi- Ouzou. Les auteurs de cet acte ignoble restent inconnus, aucun t�moin n��tait pr�sent lors du saccage. Les services de la Gendarmerie nationale n�ont �t� alert�s que le lendemain et ont effectu� leur d�placement t�t sur les lieux. Suite � cela, une enqu�te a �t� ouverte pour d�terminer les circonstances des faits constat�s. Les propri�taires victimes sont dans un �tat de consternation et de col�re. Faut-il souligner que la RN12 reliant la ville de Tizi-Ouzou � Larba�-Nath-Irathen conna�t une forte ins�curit�. A maintes reprises, des particuliers ont �t� d�lest�s de leurs v�hicules par des groupes de malfrats qui r�dent dans les lieux, des vols et des incursions multiples ont �t� signal�s aux quatre coins de cette localit�. Sans parler de la zone rouge de Oued A�ssi, qui constitue un v�ritable coupegorge, malgr� la pr�sence d�un barrage fixe des �l�ments de la gendarmerie et un poste avanc� de l�Arm�e nationale populaire. La population reste inqui�te tandis que le climat de terreur r�gne encore et l�ins�curit� semble avoir de beaux jours devant elle dans la r�gion.