�Les absents ont toujours tort.� On a eu l�occasion de v�rifier, encore une fois, la v�racit� de cet adage populaire lors de la troisi�me r�union, mercredi 9 avril, consacr�e � l�examen du Plan d�occupation du sol (POS) de la Nouvelle Ville. Le blocage imput� pr�c�demment � l�absence de bureaux d��tudes rel�verait plut�t de la direction de l�urbanisme et de la construction � en juger par les justifications avanc�es par lesdits bureaux d��tudes. Les convocations leur parviendraient, � chaque fois, avec plusieurs jours de retard sur la date indiqu�e. L�ordre de service initial leur a �t� signifi� avec un an de retard, selon M. Benamara, adjoint au P/APC de Tizi-Ouzou charg� de l�am�nagement et de l�urbanisme, celui du red�marrage n�est pas encore d�livr� d�apr�s le repr�sentant d�un des deux bureaux d��tudes charg�s de l�op�ration. Pire encore, la repr�sentante de la direction de l�urbanisme et de la construction, ma�tre d�ouvrage et organisatrice de la r�union a, apr�s avoir fait une br�ve apparition, quitt� la salle de d�lib�rations de l�APC en confiant ses dossiers � son coll�gue inspecteur. Ouverte par le vice-pr�sident charg� de l�am�nagement et de l�urbanisme, avec 2 heures de retard sur l�horaire pr�vu, la r�union fut renvoy�e une nouvelle fois apr�s que le pr�sident de s�ance eut d�plor� la d�faillance de la DUC en rappelant que l�examen des dossiers ne peut se faire en l�absence du ma�tre d�ouvrage et initiateur de la r�union. Les repr�sentants des bureaux d��tudes eurent l�occasion de s�expliquer, le repr�sentant du wali soulignera le tort que l�on cause ainsi aux citoyens tandis que les repr�sentants des coop�ratives et comit�s de quartier pr�sents, tr�s m�contents d�attendre durant des ann�es une solution qui s��loigne sans cesse, firent entendre leur ras-le-bol promettant de se concerter sur les actions � entreprendre pour se faire entendre. Qui a peur de la r�vision du POS de la Nouvelle Ville et pourquoi ? Difficile d�y r�pondre sans prendre en consid�ration les enjeux patrimoniaux, �conomiques, environnementaux et autres de la r�vision. On ne parlerait pas, � titre d�exemple, de r�vision, aujourd�hui, si la planification urbaine avait pris en consid�ration tous les param�tres du d�veloppement du chef-lieu de wilaya. Nonobstant son r�le de capitale r�gionale, Tizi-Ouzou avait �t� g�r�e comme n�importe qu�elle localit� secondaire avec des normes �lastiques et instables. La n�cessit� d�en faire une capitale r�gionale moderne r�pondant � tous les besoins de ses r�sidents et de tous ses h�tes s�impose de toute urgence, elle ne se fera pas sans mal mais il faut l�esp�rer, dans l��quit� et la justice.