La consommation des Alg�riens en gaz butane a atteint le mois de d�cembre 2008, 11,9 millions de bouteilles de 13 kilos (B13), un pic jamais �gal�, contre 11,6 millions de bouteilles, durant la m�me p�riode, l�an dernier, selon l�entreprise Naftal. Cette augmentation repr�sente un taux de 3 % d�augmentation par rapport � janvier 2007. Ly�s Menacer - Alger Le Soir) - Les Alg�riens ont consomm� plus de gaz butane durant d�cembre et janvier derniers en raison de la vague de froid qui s�est abattue sur notre pays, a indiqu� le pr�sident-directeur g�n�ral de Naftal, Sa�d Akkache, lors de son passage hier au forum d� El Moudjahid. En d�cembre dernier, le nombre de bouteilles de gaz vendues �tait de 11,9 millions. La consommation journali�re a atteint un pic de 537 000 bouteilles durant le m�me mois. Plus rude que celui de l�ann�e 2008, janvier de 2009 a vu les ventes de Naftal augmenter de plus de 13 %, selon les chiffres fournis par la m�me entreprise, une des filiales de Sonatrach sp�cialis�e dans la distribution des produits p�troliers sur le march� national. Les quantit�s de gaz cabot�es (c�est-�-dire celles transport�es par voie maritime) ont nettement progress� au 4e trimestre 2008 avec un taux de plus de 38 %, comparativement � la m�me p�riode des ann�es pr�c�dentes, selon le P-dg de cette soci�t�. Les quantit�s vrac, achemin�es par voie routi�re, durant cette m�me p�riode, ont augment� de plus de 6 % alors que celles transport�es via les pipelines sont rest�es stables, a-t- il ajout�. L�augmentation de la consommation de gaz butane durant les deux derniers mois est le r�sultat de l�importante baisse des temp�ratures qui a touch� l�ensemble du territoire national. Toutefois, la vente globale du gaz butane de Naftal a relativement diminu� en 2008 jusqu�� 90,6 millions de bouteilles contre 92,9 millions durant l�ann�e 2007. Sa�d Akkache explique cette baisse par l�augmentation du nombre de foyers aliment�s en gaz naturel, soit le gaz de ville. La rigueur du froid hivernal a par ailleurs perturb� le renouvellement des stocks en gaz butane, a fait remarquer l�orateur en raison des mauvaises conditions climatiques et des fortes pluies qui ont bloqu�, � plusieurs reprises, les voies de circulation terrestres et maritimes. Les chutes de neige ont, elles aussi, contribu� au blocage des routes, ce qui a rendu le travail des agents de Naftal difficile, parfois impossible pour desservir notamment les villages isol�s. La mobilisation de 23 �quipes suppl�mentaires de 362 agents n�a pas �t� d�un grand secours, durant certaines p�riodes et � certains endroits. Mais cela n�a pas emp�ch� Naftal, selon toujours Sa�d Akkache, d�accomplir sa mission convenablement et de satisfaire ses clients, dans le cadre de sa campagne hivernale annuelle. Ce dernier a avou� qu�il y avait des manques et que le service �tait parfois m�diocre, justifiant ce fait par les tensions qui ont marqu� la distribution du gaz quelques jours durant l�hiver. Le conf�rencier s�est cependant engag� � �consentir� plus d�efforts pour un meilleur service dans les semaines et mois � venir. Il a �voqu� � ce sujet l�affr�tement de deux navires suppl�mentaires de gros tonnage, la r�ception provisoire, le mois de d�cembre dernier, du pipeline Skikda- Kheroub, la mise en service du centre enf�teur de Berrahal, la r�ouverture de la rampe de chargement de gaz liqu�fi� � Skikda ainsi que la r�ception de nouveaux stockages vrac mixte au Khroub (environ 1000 tonnes). L�introduction de la bouteille de six kilogrammes et la promotion du propane font partie de ce que le P-dg de Naftal a appel� les actions d�am�lioration. Il sera �galement proc�d� � l�extension du r�seau de pipeline GPL sur l�ensemble des r�gions c�ti�res et sur certaines grandes villes de l�int�rieur du pays, a-t-il ajout� sans fixer d��ch�ance pour ce grand projet n�cessitant des ann�es de travail et des sommes d�argent colossales. Le P-dg de Naftal a ni� l�existence de l�eau dans le carburant distribu� par son entreprise aux stations-services. Il a expliqu� ce probl�me par l�infiltration des eaux pluviales dans les r�servoirs de ces stations comme cela �tait le cas � A�n-Defla, a-t-il indiqu�. Interrog� sur la r�vision des marges octroy�es aux propri�taires de stations- services, l�orateur a pr�f�r� renvoyer la question au minist�re de l�Energie et des Mines. Les prix des produits vendus sont fix�s par un d�cret ex�cutif, a-t-il encore pr�cis�. L�ouverture du capital de Naftal et son �ventuelle restructuration n�ont jamais fait l�objet d�une discussion par les responsables de la soci�t� ou le minist�re de tutelle, a insist� Sa�d Akkache qui ne semble pas inqui�t� outre mesure par la concurrence des soci�t�s �trang�res. Il a consid�r� ces op�rateurs �trangers comme un �stimulant� pour Naftal afin de fournir plus d�efforts et gagner plus de terrain sur le march� national de la distribution des produits p�troliers qui reste le monopole de l�Etat avec une faible pr�sence du priv�.