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GROGNE CHEZ LES PARAM�DICAUX AU CHU DE CONSTANTINE
L�administration point�e du doigt
Publié dans Le Soir d'Algérie le 11 - 03 - 2009

Des perturbations devraient g�ner le fonctionnement du Centre hospitalo-universitaire de Constantine (CHUC), vu la grogne qui grandit au sein des param�dicaux.
Ces derniers ont d�cri�, par le biais de leurs repr�sentants syndicaux organis�s sous l��gide du Syndicat alg�rien des param�dicaux (SAP) qui ont tenu hier une conf�rence de presse au si�ge de l�organisation situ� au Chuc, les conditions de travail �p�nibles� � l�int�rieur de cet �tablissement sanitaire. Et qui renseignent, selon leurs termes, sur la mauvaise gestion de la structure. D�apr�s le responsable de l�organique de la section locale du SAP, l�on peut �num�rer les probl�mes auxquels ses pairs font face en cinq points essentiels, � savoir : la mauvaise r�partition du personnel param�dical � travers les 54 services du CHUC pour des raisons de complaisance, les sanctions abusives � l�encontre des infirmiers, le manque d�hygi�ne, l�ins�curit� � l�int�rieur de CHU et le flou qui entoure la gestion des �uvres sociales. Un constat amer en d�pit des engagements pris par l�administration pour r�gler ces probl�mes. Des engagements consign�s, selon les conf�renciers, sur des proc�s-verbaux qui ont �t� affich�s � l�intention des fonctionnaires de l��tablissement. �C�est voulu par l�administration, la direction g�n�rale et la direction des ressources humaines, qui visent � nous discr�diter devant nos adh�rents�, avancera le secr�taire g�n�ral de la section syndicale. �Sinon, comment peuton expliquer, ajoutera le syndicaliste, l�attitude de cette administration qui fait la sourde oreille � nos dol�ances ? Pourtant, encha�nera-t-il, les lois sont claires, que ce soit en mati�re de r�partition du personnel ou en ce qui concerne l�application des clauses relatives aux sanctions. En tout cas, les conf�renciers ont tenu � donner des exemples �parlants� pour raconter le �marasme� qu�ils vivent quotidiennement. �Comment se fait-il que les urgences chirurgicales, un service chaud de par la complexit� des t�ches attribu�es aux param�dicaux surtout en r�animation, ne disposent que de huit infirmiers qui font tout le travail alors que le service de dermatologie est dot� d�une bonne vingtaine de param�dicaux. Pis encore, une seule infirmi�re s�occupe la nuit des enfants malades en p�diatrie�, dira-t-il. Et de continuer : �L�administration fait dans la complaisance pour muter des favoris vers des services o� la charge de travail est moins intense. Et tout cela se r�percute n�gativement sur la qualit� des soins. En un mot, les malades sont en danger au CHUC.� Dans le m�me sillage, une infirmi�re de la maternit� a d�nonc� le manque flagrant d�hygi�ne en attirant l�attention sur les risques que posent les �rats� sur la sant� des nouveaux-n�s et des femmes enceintes au service accouchement. Elle a m�me �voqu� un incident o� un �serpent�, qui p�se cinq kilos, aurait provoqu�, il y a quelques mois, la panique parmi les malades apr�s avoir infiltr� la salle d�accouchement. Pour sa part, une infirmi�re du service des urgences chirurgicales a fait l�objet d�une agression � l�arme blanche, vers 3 h du matin en allant de la chambre de garde vers le bloc op�ratoire qui se trouve � l��tage inf�rieur. Une agression perp�tr�e par un �d�linquant en �tat d��bri�t� et qui lui a valu une incapacit� de 10 jours selon le rapport du m�decin l�giste qui a constat� une plaie de 4 cm de profondeur � la cuisse droite. �Les portes du CHU sont cens�es �tre ferm�es � cette heure de la journ�e. A qui incombe la responsabilit� ?� s�interrogera-t-elle avant d�affirmer que l�administration n�a nullement r�agi pour plaider sa cause devant la justice. Sur un autre plan, les syndicalistes du SAP, qui ont annonc� la tenue d�une assembl�e g�n�rale de leur syndicat aujourd�hui (une r�union qui reste tributaire de la d�livrance de l�autorisation administrative) au CHU pour d�battre de la situation et des actions � entreprendre, ont �galement d�nonc� le �flou� qui entoure la gestion des �uvres sociales dont le pr�sident de la commission est sous contr�le judiciaire, et se sont interrog�s sur sa position r�glementaire � la t�te de cette instance qui n�a pas jug� utile de rendre compte aux travailleurs depuis 2004. D�autant plus que certains travailleurs du CHU n�ont per�u aucun sou depuis 2007 dans le cadre des allocations de scolarit�, mariages, circoncisions� Bref, �un constat des plus compromettants qui met la sant� du malade en jeu � moins que l�administration ne daigne dialoguer avec ses partenaires sociaux en vue de d�samorcer la situation�, conclura le SG de la section locale du SAP.

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