Le gouvernement suisse a d�fendu hier devant les parlementaires de la Conf�d�ration le maintien des exon�rations fiscales dont b�n�ficient la plupart des f�d�rations sportives internationales bas�es en Suisse. Ces organisations sportives internationales g�n�rent �des centaines de millions de francs� suisses (1 million de francs suisses valant 682 000 euros environ), a fait valoir le ministre des Finances, et pr�sident de la Conf�d�ration helv�tique, M. Hans-Rudolf Merz. Or, a-t-il soulign�, la concurrence internationale est forte pour attirer ces organisations qui pourraient �tre tent�es de s��tablir ailleurs si elles �taient priv�es de privil�ges fiscaux. A Lausanne, qui accueille notamment le Comit� olympique international (CIO) et de nombreuses f�d�rations internationales sportives, a fait valoir le ministre en exemple, ces organisations ont cr�� des dizaines d�emplois, font vivre des h�tels et remplissent des salles de s�minaire. Pour M. Merz, cela justifie la d�cision du gouvernement en d�cembre dernier de les exon�rer de l�imp�t f�d�ral direct. D�j� pratiqu� depuis de nombreuses ann�es par les cantons, ce r�gime sera d�sormais appliqu� de mani�re unifi�e � l��chelle nationale, a-t-il indiqu�. Le d�bat devant le parlement avait �t� demand� par un �lu du parti de la droite populiste UDC, Alex Kuprecht, qui s�est �lev� contre les privil�ges fiscaux dont b�n�ficient notamment le CIO, l�Union europ�enne de football (UEFA) ou la F�d�ration internationale de football (FIFA), qu�il a qualifi�s de �machines � sous�. Un d�put� du parti radical (centre-droit), M. Rolf B�ttiker, a r�torqu� que l�exon�ration fiscale �tait un �outil concurrentiel� pour retenir en Suisse ces organisations et les activit�s qu�elles g�n�rent.