L�assembl�e populaire d�Azeffoun, pr�sid�e par Hassan Ouali, d�ob�dience RCD, pl�biscit� pour un deuxi�me mandat lors des �lections de 2007 par une majorit� de 5 si�ges sur les 9 que compte la circonscription, se retrouve apr�s une ann�e et demie de gestion dans une posture pour le moins inconfortable. Une nouvelle majorit� s�est form�e l�accusant de mauvaise gestion et exigeant les deux vice-pr�sidences. Un coup de tonnerre inattendu sur la localit�, puisque si on est en droit de penser que les 4 opposants (3 FFS, 1 RND) �taient dans leur r�le en s�alliant dans leur d�marche pour contester la gestion du P/APC, il n�est pas de m�me pour le ralliement du cinqui�me, un RCdiste en l�occurrence. Une d�marche sans logique apparente, d�autant plus que celui-ci clame haut et fort son appartenance ind�fectible au parti du Sa�d Sadi. Tout a commenc� � l�or�e de l�ann�e 2009, lorsque le quatri�me et le cinqui�me de la liste des �lus RCD se sont ligu�s contre l�actuel maire en d�cidant de geler leurs activit�s au sein de l�assembl�e communale. Esp�rant, au retour, une audience pour une explication franche de leur d�cision. Ce fut, en somme, une attente vaine, que le P/APC explique par son respect des proc�dures statutaires du parti. D�ailleurs, ajoute-il, le courrier faisant objet du gel a �t� envoy� au conseil communal, seul habilit� � traiter le cas de ces deux militants. Un coup de force qui s�av�re, au fait, n��tre qu�un coup d��p�e dans l�eau, le quatri�me, s��tant r�tract�, a laiss� le cinqui�me seul sur l�autel de la contestation. Des d�clarations placard�es sur les murs d�Azeffoun firent alors leur apparition sign�es par l��lu r�fractaire et des membres de son parti, �des anciens qui ne sont m�me pas cart�s �, pour les uns, �de vrais militants de base� pour les autres. D�autre part, les membres du conseil communal derri�re l�actuel maire s�accusent mutuellement d�opportunisme politique et d��tre la cause de tous les maux qui rongent leur commune. Apr�s cet interlude, viennent alors les tractations de l��lu contestataire avec l�opposition. Un premier communiqu� a �t� publi� en date du 16 avril dernier, o� les auteurs s�interrogeaient en substance sur le silence observ� par le premier magistrat sur le gel des deux �lus et militants, pour l�accuser ensuite de gestion chaotique et de vouloir accaparer tous les pouvoirs. Le 17 du m�me mois, un PV fait �tat d�une nouvelle majorit� demandant un audit, les deux vice-pr�sidences et la cr�ation d�un comit� de suivi. Depuis, une correspondance a �t� adress�e au maire, objet d�accusations, pour l�intimer de provoquer une r�union de travail dans les plus brefs d�lais. Certainement pour le saisir officiellement du contenu de leur r�union. Le P/APC, pour sa part, ne s�attarde pas sur le cas du militant qu�il juge indisciplin�, mais s��tonne tout de m�me du cas des autres �lus car, fit-il remarquer, le registre des d�lib�rations et celui des PV montre que depuis l�installation de l�assembl�e, Moussaoui du FFS et Bouzegza du RND n�ont assist� qu�� une seule r�union, celle de leur installation au d�but du mandat ; Tessa, un autre �lu FFS, ajoute-t-il, a �t� de tout temps avec nous, il n� apportait aucune objection quant � nos suggestions et propositions. �Comment venir maintenant m�accuser de gestion unilat�rale, alors qu�il n�a jamais daign� consigner, du moins symboliquement, une quelconque r�probation sur les deux registres ?� Sur ce plan, Moussaoui annonce sans trop de d�tails que le fait de ne plus se pr�senter aux d�lib�rations est une d�cision politique. En attendant, la localit� se trouve partag�e entre ceux qui approuvent le geste et ceux qui s�en d�marquent. Une chose est s�re, l��lu contestataire ne semble pas trop appr�cier les alliances contre-nature. Peut-�tre un signe qui autoriserait � penser que ce qui se trame � Azeffoun n�est, au fait, qu�une temp�te dans un verre d�eau.