Secou� par une crise des plus d�stabilisantes, le CSC est sur un volcan ! Une crise de l�gitimit� qui a atteint les tribunaux civils et qui ne semble pas pr�s de conna�tre son �pilogue. En ce sens, le vieux �Club� est un cas d��cole. Les d�g�ts du bras de fer engag� entre le pr�sident �d�chu� Mourad Mazar et son successeur Noureddine Ounis ont d�j� commenc� � se faire sentir. Le CSC, qui s�est vu �ter un point � cause des forfaits cumul�s par ses cat�gories jeunes trois matchs), risque encore de ne pouvoir qualifier aucun joueur pour le prochain exercice (date butoir le 30 juin). Pourquoi sommes-nous arriv�s l� ? Le cas Mazar est-il devenu ing�rable ? Gen�se d�un mandat contest� En fait, Mourad Mazar n��tait m�me pas membre de l�assembl�e g�n�rale au moment de son intronisation, l��t� dernier, � quelques semaines de l�entame de la comp�tition. L�administration avait alors ferm� l��il pour, dit-on, l��int�r�t� du club. Les preneurs ne se bousculaient pas au portillon d�un club qui �tait � la recherche d�un �boss� et l�administration a fini par c�der sous la pression de la rue. �Personne n�est membre accompli de cette assembl�e qui devait plut�t �tre dissoute parce que personne ne payait ses cotisations comme le stipule le r�glement int�rieur du club�, disaient � l��poque les responsables de la DJS pour justifier l�installation de Mazar qui, lui, avait, par contre, �voqu� des parrains d�en haut. D�ailleurs, il ne rate aucune occasion pour revendiquer son all�geance � ces �puissants�. Des puissants qui, apparemment, sont en mesure de manipuler y compris l�administration, cens�e veiller � l�application de la r�glementation. Bref, accueilli comme le messie, Mazar a mont� une �quipe en un temps record, et les bons r�sultats du d�but de cet exercice lui ont donn�, en tout cas, un peu de cr�dit aupr�s des supporteurs. Mais la pol�mique qu�ont suscit� les recettes du stade et, ensuite, la baisse du r�gime de cette m�me �quipe apr�s le limogeage du coach serbe Daniel a vite transform� Mazar en un �baratineur� qu�il fallait � tout prix destituer. Chose qui a �t� faite � deux journ�es de la fin du championnat. La DJS a donn�, encore une fois, sa caution. Et � Mazar d�exploiter la piste que la tutelle a emprunt� pour justifier son installation : les cotisations. Ce dernier a aussit�t actionn�, en r�f�r�, la justice pour contester et la l�gitimit� de ses d�tracteurs et l�authenticit� des actes administratifs de la DJS. �Le statut type des clubs amateurs ne pr�cise pas que la qualit� de membre de l�AG se perd pour non-paiement des cotisations et le club ne dispose d�aucun r�glement int�rieur�, ont d�clar� les responsables de la DJS. L�affaire tra�ne, depuis, en justice. Mazar, entour�, comme disent le nouveau pr�sident et les membres de son bureau, par des �truands� qui lui servent de garde rapproch�e, occupe toujours les locaux et dispose de tous les documents administratifs du club. Pour lui, pas question d�abdiquer avant que la justice ne tranche. �Je suis toujours le pr�sident�, clame-t-il. Dans ce contexte, les membres du nouveau bureau ont recouru au wali qui n�a pas daign� les recevoir. �Nous avons �puis� toutes les voies de recours et on aimerait que le wali, premier responsable de la wilaya, intervienne pour mettre fin � cette situation. Sinon, nous allons d�missionner, au plus tard lundi (aujourd�hui, ndlr)�, a d�clar� Noureddine Ounis dans une conf�rence de presse tenue samedi dernier. Ensuite, pourquoi Ounis refuse d�ester en justice Mazar ? ��a va prendre encore du temps et les instances f�d�rales ont fix� le 30 juin comme date limite de d�p�t de dossiers pour la qualification des joueurs�, avancera-t-il. Le tribunal, qui a re�u l�action introduite en r�f�r� par les membres de la commission ayant pr�par� les �lections, afin d��vacuer le si�ge et r�cup�rer les documents du club, s�est d�clar� incomp�tent. Question : pourquoi le nouveau bureau n�entame-t-il pas son travail � partir du moment o� la FAF reconna�t les actes de la DJS ? �Nous voulons r�cup�rer les biens du club, c�est de notre droit. Nous sommes l�gitimes et Mazar doit quitter les lieux. Il s�agit de l�image du CSC d�autant que nous allons ainsi le cautionner�, ont-ils unanimement r�pondu. En conclusion, Mazar ne peut rien faire parce que la FAF ne le reconna�t plus alors que Ounis et les membres de son bureau craignent de voir leur investissement tomber � l�eau si la justice tranche en faveur de Mazar. Seul un tribunal sp�cialis� (le tribunal arbitral du sport dans ce cas) peut faire la part des choses. Sa d�cision qui fera, sur un autre plan, jurisprudence pourrait �tre ent�rin�e par les tribunaux civils. Plus de retard pourrait, n�anmoins, mettre � feu et � sang toute la ville de Constantine, divis�e entre partisans de Mazar et alli�s d�Ounis.