Mourad Mazar se considère toujours président du CSC et rejette catégoriquement l'élection de Noureddine Ounis à la tête du club. «Je suis toujours le président du CSC. La loi est claire. Du moment que j'ai saisi la justice, toutes les décisions prises lors des AG tenues les 16 mai et 4 juin sont suspendues. Je viens de recevoir, d'ailleurs la décision du Président de la chambre administrative de Constantine me faisant savoir que ma requête est accéptée dans la forme et qu'elle va être étudiée au tribunal dans le fond. Cela signifie que je suis et reste président du CSC tant que le tribunal n'aura pas statué sur ce problème.Ces AG sont illégales, car ceux qui y ont assisté ne représentent qu'eux-mêmes. Ils n'ont fait aucune demande d'adhésion au club, ni n'ont payé les cotisations conformément aux règlements. C'est le directeur de la Jeunesse et des Sports de la wilaya qui est responsable de la situation actuelle pour avoir cautionné ces AG alors que la loi sur les associations ne lui permet pas de s'ingérer dans les affaires du club. Il fallait qu'il s'inspire d'ailleurs de l'exemple de son homologue d'Alger qui a pris la bonne décision sur la crise qui avait secoué le MCA. L'on se retrouve avec deux décisions différentes de deux instances officielles sur deux cas similaires. C'est à n'y rien comprendre», nous dira Mazar qui s'en remet à la justice. «L'affaire est entre les mains de la justice. Les gens qui veulent accaparer le club ont saisi en référé le président du tribunal de Constantine pour pouvoir récupérer le cachet et le siège du club, mais leur requête a été rejetée. Une audience est prévue le 4 juillet pour être fixés sur ce dossier. Même si le tribunal de Constantine donne gain de cause à mes adversaires, je vais saisir la Cour suprême. Je suivrai toutes les voies réglementaires pour défendre ma cause. J'irai jusqu'au bout, car c'est mon honneur et ma dignité qui sont en jeu. Je considère que la réglementation est de mon côté, car la loi 90-31 est somme toute claire. Je sais que cela pénalise le club, mais la faute incombe au DJS de Constantine. Je ne suis pas responsable de la situation actuelle de notre cher club», ajoute Mazar qui occupe toujours le siège du CSC.