Oran, dont la Ligue de boxe est pr�sid�e, depuis maintenant une ann�e, par Miloud Faradji, ancien boxeur et architecte de m�tier, organise, depuis mercredi dernier et jusqu�� aujourd�hui, le Festival national des �coles de boxe. L�organisation est parfaitement ma�tris�e. Et le site choisi, A�n-Turck en l�occurrence, s�y pr�te admirablement. Rien n�a �t� laiss� au hasard par Faradji et les siens. Deux rings ont �t� install�s. Et tout autour, les s�parations de s�curit� y sont-l�, dans l�optique d�emp�cher toute intrusion � m�me de perturber le bon d�roulement des combats. Apr�s les op�rations de pes�e et du tirage au sort, le d�l�gu� f�d�ral, Bouchouia Sid-Ali, avait compt� 158 boxeurs et 18 boxeuses. Pour la repr�sentativit�, chaque wilaya (Ligue) �tait tenue d�aligner 8 boxeurs dans les 13 cat�gories que comptent les �coles. On pouvait distinguer parmi les Ligues pr�sentes et repr�sentant l�ouest du pays, celles d�Oran, A�n-T�mouchent, Tlemcen, Tiaret, Mostaganem, Relizane, A�n-Defla, Sidi-Bel-Abb�s, Sa�da et Mascara. Pour l�est, on note la pr�sence des ligues de Constantine, Annaba, S�tif, Bordj-Bou- Arr�ridj, Mila, Skikda et T�bessa. S�agissant du Centre, ce sont les Ligues d�Alger, Tizi-Ouzou, B�ja�a, Boumerd�s, Blida, Djelfa et Tipasa. Quant au Sud, il est repr�sent� par les ligues de B�char, Gharda�a et Illizi. Au d�compte total, les organisateurs ont pu relever la pr�sence de 27 ligues de wilaya. Les combats tir�s au sort ont permis au public de suivre des duels acharn�s et d�une intensit� remarquable. Il est � souligner que jusqu�aux demi-finales qui se sont jou�es hier, une domination partielle a �t� exerc�e par les boxeurs d�Oran, Boumerd�s, Constantine, A�n-Defla, Sidi-Bel-Abb�s, S�tif, Alger et B�ja�a. Cela n�exclut nullement la qualit� des boxeurs pr�sent�s par les autres Ligues qui n�ont pas pu atteindre ce cap de la comp�tition. Sur un autre chapitre, les participants ont grandement contest� les jugements rendus jusque-l�. Bien �videmment, pas tous les verdicts. Sur ce volet, il est reproch� � la FAB la d�signation de juges-arbitres de grade wilaya et qui, en plus, ne sont pas initi�s au scoring machine. Cette d�pr�ciation a donn� lieu � des combats aux scores discutables. Toujours est-il que ces insuffisances n�ont pas remis en cause cette manifestation pugilistique exclusivement juv�nile. La FAB, plus particuli�rement son d�partement charg� des jeunes talents, ne doit-elle pas revoir la formule de comp�tition concernant cette cat�gorie de boxeurs ? L�observation des prestations fournies par les boxeurs cadets des �coles a permis de constater que ces derniers donnaient une multitude de coups (directs, crochets et uppercuts) sans pour autant ma�triser les proc�d�s d�fensifs devant les accompagner. M�me les coups qu�ils portent ne sont pas bien ex�cut�s, sans parler de leur articulation. M�thodologiquement parlant, c�est le principe du simple au complexe qui se trouve �branl�. Ce qui a favoris� cette mani�re de faire est, sans aucun doute, la formule comp�titive r�serv�e aux �coles et qui date de 1993, date du premier festival des �coles de boxe que la Ligue de Tarf a organis�. Depuis, malgr� moult appels de techniciens, tout a �t� laiss� en l��tat et les �coles de boxe continuent de se produire dans un festival qui n�en est pas un. Quand la FAB comprendra- t-elle que par festival, il est entendu tout sauf� des combats ? N�emp�che que la Ligue de boxe d�Oran revit des moments tr�s intenses o� la joie se m�le au trac et ce, gr�ce au Festival des �coles de boxe.